Au Proche-Orient, les Américains envoient un second porte-avion pour protéger Israël. Alors que la tension continue de monter dans la région avec le Liban et la Syrie. Samedi 14 octobre, l'État hébreu a appelé la moitié des habitants de l'enclave palestinienne à ne pas tarder pour évacuer le nord de cette zone, l'une des plus densement peuplée au monde. Ce qui laisse présager une offensive terrestre imminente dans la bande de Gaza.
Au bord de la route, des volontaires viennent en aide aux militaires israéliens. Assis sur le capot d'une voiture, David a accroché à un poteau un drapeau aux couleurs d'Israël. "C'est pour que tout le monde sache qu'Israël est là, pour montrer que nous avons le pouvoir et la force. Il faut planter ce drapeau partout où le sang a coulé." Et de poursuivre : "Tout le monde doit comprendre que le Hamas et l'État islamique, c'est la même chose. Nous restons debout, nous les battrons jusqu'au bout."
Dans le coffre, des habits et des sacs de nourriture pour les soldats. Un civil porte discrètement un pistolet à la ceinture. Il espère que l'armée entrera dans la bande de Gaza. "Je pense que tous ceux qui ne font pas partie du Hamas ont pu évacuer. On leur a donné assez de temps pour le faire. Ce qui a été perpétré dans les kibboutz et les villages a été fait par des terroristes. Ce sont des criminels."
Ici, chacun connaît un proche, un ami qui a été assassiné par les terroristes. Mais pourquoi en sommes-nous arrivés là ? David ne veut pas répondre à cette question : "Après la guerre, certains devront prendre leurs responsabilités, le gouvernement ou l'armée. Il faudra nous donner des réponses. Pour le moment, nous devons rester unis pour vaincre le Hamas."
Politique - Expulsions "systématiques", retrait du titre de séjour... Dans une conférence de presse donnée samedi 14 octobre, Gérald Darmanin a mis en avant la fermeté de son ministère en matière d'antiterrorisme, en détaillant le nouveau plan de l'Intérieur pour lutter contre le passage à l'acte des individus radicalisés.
International - Le conseiller à la sécurité nationale du gouvernement israélien a admis des manquements de ses services, qui n'ont pas réussi à prévoir l'attaque massive et meurtrière du Hamas.
Fait divers - Un conseiller municipal d'Echirolles a qualifié sur Facebook le gouvernement israélien de "fasciste". Il a été suspendu par le Parti socialiste.
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