Les Européens doivent désormais faire bloc derrière Volodymyr Zelensky après le piège tendu par Donald Trump à la Maison-Blanche, vendredi 28 février. C'est l'objectif du sommet de ce dimanche 2 mars, organisé à Londres. Une quinzaine de dirigeants sont attendus, dont Volodymyr Zelensky. Deux jours après le tête-à-tête entre le président ukrainien et son homologue états-unien, l'Europe est encore sonnée par la violence du clash avec Donald Trump.
Le président ukrainien est arrivé dans la capitale britannique, samedi. Il a été accueilli par le Premier ministre Keir Starmer. "Vous êtes le bienvenu à Downing Street. Vous avez le soutien des Britanniques à travers tout le Royaume-Uni, nous sommes absolument déterminés à vous soutenir et à obtenir une paix durable pour l'Ukraine", a affirmé le dirigeant britannique.
L'ambiance était donc très différente de l'accueil réservé au président ukrainien à la Maison-Blanche : rassurer et réaffirmer le soutien du Royaume-Uni à l'Ukraine, c'était la mission du Premier ministre britannique. Aujourd'hui, ce dernier a à cœur d'incarner un continent qui fait bloc derrière le président ukrainien.
Car Keir Starmer a un rôle à jouer, celui de médiateur et de facilitateur et, peut-être, faire le pont entre l'Europe et les États-Unis. Mais a-t-il les épaules pour ? C'est ce que croit la presse britannique, qui met en avant la relation spéciale qu'entretient le Royaume-Uni avec les États-Unis et qui estime que Donald Trump pourrait prêter une oreille plus attentive à Keir Starmer qu'à un autre dirigeant européen. Avec lui, Volodymyr Zelensky aurait donc une vraie carte à jouer.
Marine Le Pen - Contrairement à la quasi-totalité des politiques européens, Marine Le Pen ne soutient pas Volodymyr Zelensky et n'a pas un mot de compassion pour le président ukrainien. "Que des dirigeants de nations puissent se parler avec passion, qu'il puisse y avoir des frictions, des mots durs, c'est assez normal", a-t-elle estimé. Elle a également déclaré qu'elle souhaite la paix, mais sans en donner aucun contour.
La Réunion - L'île de La Réunion est défigurée par le cyclone Garance. Quatre personnes sont mortes et les habitants déplorent des dégâts considérables, notamment sur la côte ouest. À Saint-Gilles, cité balnéaire, un torrent a tout emporté sur son passage, les rues sont couvertes de boue.
Allergies - Les trois quarts de la France sont déjà en alerte rouge au pollen. Avec un pic, notamment, dans le Rhône. L'allergologue Franck Godesky prédit des périodes problématiques toujours plus longues, notamment à cause du réchauffement climatique.
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