Les infos de 18h - Hezbollah : ce qu'il faut retenir de la mise en garde de Hassan Nasrallah

Au 28e jour de guerre entre Israël et le Hamas, ce vendredi 3 novembre, le chef du Hezbollah libanais lance une mise en mise en garde. Hassan Nasrallah a en effet pris la parole dans l'après-midi, commençant par féliciter le Hamas pour ses attaques du 7 octobre dernier. Attaques qui ont fait 1.400 morts. 

Si le Hezbollah ne va pas entrer en guerre au côté du Hamas, son leader adresse malgré tout une menace à Israël. Car tout est encore possible, malgré l'absence d'appel à un affrontement direct. Le dirigeant a d'ailleurs prévenu l'État hébreu et son allié américain : "Je le dis clairement, toutes les options sur le front libanais sont ouvertes", a déclaré Hassan Nasrallah ce vendredi. "L'escalade au nord d'Israël est liée à deux choses : le développement des opérations à Gaza et le comportement de l'ennemi sioniste envers le Liban", a-t-il fait savoir lors de sa prise de parole, très attendue. 

Des affrontements et des accrochages ont déjà lieu en ce moment même à la frontière entre les combattants du Hezbollah et l'armée israélienne. Ces combats vont se poursuivre, dit-il. Mais Hassan Nasrallah ne veut pas aller plus loin, conscient aussi des conséquences négatives que cela pourrait avoir sur son organisation. Comme l'explique Thierry Coville, chercheur à l'IRIS et spécialiste du Liban : "Ils sont très calculateurs, donc ils ne vont pas entrer en guerre directement avec Israël, et sans doute avec les États-Unis, en sachant qu'ils ne font pas le poids militairement", souligne l'expert à notre micro. Pour ce dernier, "le Hezbollah se retrouverait détruit, c'est plutôt l'idée d'instaurer un rapport de force et de dire à Israël 'attention, on est là, on surveille tout ce qu'il se passe". 

Hassan Nasrallah demande aux pays du monde arabo-musulman de prendre leur part dans l'affrontement avec Israël. Une bataille qu'il décrit comme historique, peut-être même décisive.

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