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J.D. Vance, le vice-président américain, arrive au Groenland, après les velléités d'annexion de Trump

Le vice-président américain, J.D. Vance, doit se rendre vendredi 28 mars au Groenland, pour une visite sur la seule base américaine du territoire. Dans un contexte de crispations après les nombreuses déclarations de Donald Trump sur ses velléités d'annexer le territoire, cette visite est perçue comme une énième provocation.

Le vice-président américain JD Vance à Washington, DC, le 18 mars 2025.

Crédit : Jim WATSON / AFP

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J.D. Vance, le vice-président américain, est attendu vendredi 28 mars sur la seule base militaire des États-Unis au Groenland, dans un climat politique tendu. Sa visite est perçue comme une provocation en raison des intentions d'annexion exprimées par Donald Trump.

Mercredi 26 mars, le président américain a réaffirmé sans détour sa volonté d'annexer le Groenland pour garantir la sécurité des États-Unis. "Il nous le faut", a-t-il insisté. En réponse, le Danemark et le Groenland, soutenus par l'Union européenne, ont durci le ton.

En effet, la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a dénoncé une "pression inacceptable" exercée par les États-Unis après l'annonce, en début de semaine, de la venue non sollicitée d'une délégation de l'administration Trump, qui a finalement annulé la visite.

La mission se limite désormais à la visite de J.D. Vance sur la base militaire américaine de Pituffik. Le vice-président y est attendu "pour se renseigner sur les enjeux de sécurité en Arctique" et rencontrer les troupes, ont précisé ses services.

Un territoire qui cristallise les tensions

Rappelons que J.D. Vance avait vivement critiqué le Danemark début février, affirmant que "le Danemark ne faisait pas le travail au Groenland et n'était pas un bon allié".

De son côté, jeudi 27 mars, le président russe Vladimir Poutine a qualifié de "sérieux" les projets de son homologue américain Donald Trump visant à prendre le contrôle du Groenland. Lors d’une conférence de presse, il a exprimé ses préoccupations quant à la possibilité que l'Arctique devienne "un tremplin pour de futurs conflits".

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