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Coupe du monde 2026 : les dessous de l'amitié entre le patron de la FIFA Gianni Infantino et Donald Trump

La relation étroite entre Gianni Infantino, président de la FIFA, et Donald Trump, président des États-Unis, soulève des questions. Cette alliance, marquée par des échanges de faveurs et des gestes symboliques, met en lumière les jeux de pouvoir et d'influence au sommet du football mondial.

Le président américain Donald Trump et Gianni Infantino, président de la FIFA, le 28 août 2018

Crédit : MANDEL NGAN / AFP

L'étrange connexion entre Donald Trump et Gianni Infantino

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L'étrange connexion entre Donald Trump et Gianni Infantino

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Georges Malbrunot - édité par Eléonore Aparicio

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À quelques heures du tirage au sort de la Coupe du monde, la relation entre Gianni Infantino, président de la FIFA, et Donald Trump suscite des interrogations. 

Depuis des années, Gianni Infantino passe la brosse à reluire au président des États-Unis, qui lui renvoie l'ascenseur. Leur "bromance" va culminer aujourd'hui lorsqu'il lui remettra le prix de la paix de la FIFA, un bon lot de consolation en mondovision pour le président américain qui prétend avoir mis un terme à plusieurs conflits dans le monde et rêve ouvertement du prix Nobel de la paix. 

Un prix bidon qui vaut bien effectivement un carton jaune aux deux hommes. Mais Infantino sait que Trump adore qu'on le flatte, alors il en fait des tonnes dans la flagornerie. Trump est, je le cite, "un vrai homme de sport" qui serait fait selon lui "fait du même bois que les champions du ballon rond". 

En échange, Trump l'avait invité à son investiture en début d'année. Il le reçoit régulièrement dans son bureau ovale de la Maison-Blanche où trône une réplique de la Coupe du Monde des clubs. Et il y a deux mois, Infantino était même, on se demande bien pourquoi, au sommet pour la paix israélo-palestinienne organisé par Trump en Égypte.

À quand remontent leurs liens ?

Le coup de foudre date de 2018, deux mois exactement après l'attribution du Mondial de l'an prochain. Pour sa première visite à la Maison-Blanche, l'Italo-Suisse lui avait offert un carton rouge en lui suggérant de s'en servir chaque fois qu'il veut expulser quelqu'un. Trump l'avait aussitôt brandi en direction des journalistes qu'il apprécie modérément, sauf ses adulateurs à l'image d'Infantino.

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Amour du sport, mais probablement aussi intérêt conjoint. N'oublions pas que le bureau de la FIFA est comme par hasard dans la Trump Tower à New York. Peu importe s'il a depuis belle lurette laissé au vestiaire la neutralité politique de son organisation, inscrite pourtant dans ses statuts.

Le sens de l'opportunisme du patron de la FIFA

Toujours en embuscade, et pour arriver à ses fins, Gianni Infantino n'hésite pas à tacler sévèrement Michel Platini dans la course pour la direction de la FIFA en 2015, notre célèbre numéro 10 lui en voulant depuis beaucoup. Opportuniste toujours, Infantino habite au Qatar, pays qui organisait la dernière Coupe du Monde. Tant pis si le patron de la FIFA dut accepter finalement que l'alcool n'y soit pas largement distribué autour des stades.

Dernièrement, celui qui est marié à une Libanaise reçut la nationalité libanaise, des mains du président de la République à Beyrouth, ce qui est plutôt difficile. Bref, un homme qui excelle dans l'art d'exploiter son épais carnet d'adresses.

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