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La Syrie va demander à la Russie de lui livrer le président déchu Bachar al-Assad
Le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, est arrivé à Moscou ce mercredi 15 octobre, pour sa première rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine.
Bachar al-Assad, président syrien, en juin 2009
Crédit : Louai Beshara / AFP
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Bachar al-Assad va-t-il bientôt répondre de ses crimes en Syrie ? Pour la première fois depuis la chute du régime Assad, le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, a rencontré ce mercredi 15 octobre son homologue russe Vladimir Poutine, allié historique de Bachar al-Assad.
En marge de l'entretien, un responsable gouvernemental syrien a fait savoir qu'Ahmad al-Chareh comptait demander à Moscou de lui livrer le président déchu.
"Le président Chareh va demander au président russe de remettre tous ceux qui ont commis des crimes de guerre et se trouvent en Russie, en premier lieu Bachar al-Assad", a expliqué ce responsable syrien à l'AFP sous couvert d'anonymat.
Nous avons vraiment des liens très profonds avec le peuple syrien"
Vladimir Poutine
Le 8 décembre 2024, Ahmad al-Chareh, à la tête d'une coalition islamiste, avait renversé le régime de Bachar al-Assad, qui avait fui en Russie. Lors de son intervention dans la guerre civile syrienne, Moscou avait largement bombardé les zones tenues par les rebelles, en soutien du régime de Bachar al-Assad.
"Nous avons vraiment des liens très profonds avec le peuple syrien", a souligné Vladimir Poutine lors de sa rencontre avec Ahmad al-Chareh, ajoutant vouloir "redéfinir" les relations entre Moscou et Damas. Depuis le renversement du régime, les nouveaux dirigeants islamistes de la Syrie cherchent à établir des relations pacifiques avec la Russie, malgré son alliance passée avec Bachar al-Assad.
En janvier, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov avait conduit la première délégation russe à se rendre en Syrie depuis la chute de Bachar al-Assad. Quelques mois plus tard, le ministre syrien des Affaires étrangères, Assad al-Chaibani, avait été le premier haut responsable du nouveau gouvernement à se rendre en Russie.
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