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Donald Trump, le 18 juin 2019 lors de son meeting de lancement de campagne à Orlando
Crédit : JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Donald Trump a officiellement donné le coup d’envoi de sa campagne pour la présidentielle de novembre 2020 où il tentera de briguer un second mandat. Pour son premier meeting, le président américain a organisé un rassemblement géant comme il les aime avec plus de 20.000 personnes présentes dans une enceinte de basket, à Orlando en Floride.
L'ancien homme d'affaires a opté pour la même communication qu’à ces débuts en politique , à la fois exalté et agressif ou même haineux face à ces adversaires ou aux médias, qualifiés de fake news. La copie conforme d'il y a quatre ans lorsqu’il s’était lancé dans la course à la Maison Blanche.
Dans son programme, l’immigration est au cœur de son discours et il relance sa promesse de construire un mur à la frontière mexicaine tout en voulant mettre en place des expulsions massives de migrants entrés illégalement sur le territoire. Après deux années au pouvoir Donald Trump n’a donc pas du tout adopté son discours au ton "présidentiel", il garde les mêmes thématiques, le même slogan "rendre à l’Amérique toute sa grandeur" et donc les mêmes attaques tous azimuts.
Pour le président américain, il reste à savoir si cette stratégie va fonctionner à nouveau. Pour l’instant, il n’est pas en bonne posture dans les sondages y compris dans ceux commandés par sa propre équipe de campagne. Selon une dernière estimation publiée ce mardi 18 juin, soit le jour du lancement de sa campagne, il est largement devancé en Floride où se déroulait ce premier meeting.
Cet état clé pour la présidentielle, où il avait devancé Hillary Clinton en 2018, lui fait défaut et il y est devancé par tous les concurrents possibles, l’ancien vice-président Joe Biden le devançant même de 10 points.
Malgré ces prévisions, le président américain reste très populaire au sein d’une grande partie du camp républicain. Toutefois, il est véritablement détesté par une bonne moitié d’Américains et il y a donc beaucoup de motivations dans le camp démocrate pour lui barrer la route en 2020.
Pour l’instant il n’y a pas encore de stratégie claire de la part de ses adversaire, aucune marche à suivre définie du côté de l’opposition. Celles-ci devraient se préciser durant la campagne pour l’investiture démocrate et il y a d’ailleurs un moment clé dans 8 jours.
Un premier grand débat va en effet opposer la vingtaine de candidats à l’investiture démocrate et ils sont très divisés entre eux. D’un côté ceux qui penchent très clairement à gauche comme Bernie Sanders, l’icône de la gauche socialiste américaine, qui était arrivé juste derrière Hillary Clinton en 2016. Selon lui, c’est en défendant un programme très progressiste, que les démocrates pourront battre Donald Trump et remporter le vote des jeunes et des personnes issues de la diversité.
De l’autre côté, il y a ceux qui avancent la stratégie beaucoup plus centriste pour rallier à leur cause les indépendants et les républicains hostiles à Donald Trump. C’est notamment la posture de Joe Biden, l’ancien vice-président largement en tête pour l’instant dans les sondages côté démocrate. On entre en tous les cas réellement dans le vif du sujet avec ce premier meeting de Donald Trump, le camp démocrate va devoir progressivement affiner sa stratégie pour regagner la Maison Blanche.
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