Japon : l'ex-Premier ministre Shinzo Abe très grièvement blessé par balle

L'ancien premier ministre japonais Shinzo Abe a été attaqué et grièvement blessé lors d'un événement dans la ville de Nara (ouest) vendredi 8 juillet. Son état de santé "est actuellement inconnu", a déclaré le porte-parole du gouvernement. Quelques instants plus tôt, les médias japonais évoquaient un "arrêt cardio-respiratoire" et affirmaient qu'il ne présentait "aucun signe de vie".

Selon le média japonais Kyodo et la chaîne de télévision nationale NHK deux coups de feu ont été entendus. Dans la foulée, un homme a été arrêté pour tentative de meurtre après ce qui s'apparente être une attaque par balle contre l'ancien chef du gouvernement japonais.

Citant des sources policières, la chaîne de télévision publique NHK a affirmé que le suspect semble avoir une quarantaine d'années et qu'une arme a été saisie. "Il prononçait un discours et un homme est arrivé par derrière", a déclaré à NHK une jeune femme présente sur les lieux. 

Shinzo Abe en "arrêt cardio-respiratoire"

"Le premier tir a fait le bruit d'un jouet. Il n'est pas tombé et il y a eu une grosse détonation. Le deuxième tir était plus visible, on pouvait voir l'étincelle et de la fumée", a-t-elle ajouté.  
"Après le deuxième tir, des gens l'ont entouré et lui ont fait un massage cardiaque", a-t-elle encore témoigné. Après les tirs, Shinzo Abe s'est effondré et saignait du cou, a déclaré une source du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir à l'agence de presse Jiji.  

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NHK et Kyodo ont toutes deux rapporté que Shinzo Abe a été emmené à l'hôpital et semblait être en arrêt cardio-respiratoire - un terme utilisé au Japon indiquant l'absence de signe de vie, et précédant généralement un certificat de décès officiel. Contactée par l'AFP, la police locale n'était pas en mesure de faire des déclarations dans l'immédiat. 

La communauté internationale a fait part de son émotion après cette attaque. A l'image d'Emmanuel Macron, qui s'est dit "profondément choqué". Le même mot a été employé par la Chine, l'Allemagne ou encore le chef de l'Otan.

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