Il était 11h30 à Nara (ouest du Japon) lorsque Shinzo Abe s'est effondré en plein rassemblement électoral. Celui-ci avait lieu devant l'une des gares centrales de la ville. L'ancien Premier ministre était venu soutenir le candidat de son parti aux élections sénatoriales, prévues le dimanche 10 juillet. Sa chemise blanche, elle, était maculée de sang.
En fin de matinée, la télévision publique NHK a annoncé son décès, quelques heures après l'attaque, dans l'hôpital dans lequel il avait été transféré.
D'après les premiers témoignages, l'ancien chef du gouvernement japonais aurait été touché dans le dos par deux tirs de fusil de chasse. L'auteur de l'attaque a été immédiatement arrêté pour homicide. Son arme, elle, a été saisie. Le suspect serait âgé d'une quarantaine d'années, il est en ce moment même interrogé par la police japonaise. Il s'agirait d'un ancien membre des forces maritimes japonaise d'autodéfense.
Shinzo Abe a été évacué par hélicoptère vers l'hôpital universitaire de Nara, en état d'arrêt cardio-respiratoire. Un terme utilisé au Japon lorsqu'une victime ne présente plus aucun signe de vie et qui précède souvent un certificat de décès officiel.
Selon les pompiers qui sont intervenus sur le lieu de l'attentat, Shinzo Abe se trouvait en arrêt cardio-respiratoire avant d'être héliporté. Avant l'annonce de son décès, l'agence de presse Kyodo et NHK précisait, malgré tout, qu'il était "conscient et réactif". L'ancien Premier ministre se trouvait dans le service des soins intensifs de l'hôpital de Nara, selon les médias locaux, jusqu'à son décès.
Le Japon dispose de l'une des législations les plus strictes au monde en matière de contrôle des armes à feu, et le nombre annuel de décès par de telles armes dans ce pays de 125 millions d'habitants est extrêmement faible. L'obtention d'un permis de port d'arme est un processus long et compliqué, même pour les citoyens japonais, qui doivent d'abord obtenir une recommandation d'une association de tir, puis se soumettre à de stricts contrôles de police.
Shinzo Abe a été le Premier ministre japonais à être resté le plus longtemps au pouvoir. Il a été en poste en 2006 pendant un an, avant de revenir au pouvoir entre 2012 et 2020. Il s'était retiré pour des raisons de santé en septembre 2020.
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