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La Première ministre italienne Giorgia Meloni le 8 juin 2023
Crédit : Tiziana FABI / AFP
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Le racisme est-il en train d'infiltrer toutes les couches de la société italienne ? Plus qu'une question, il s'agit d'une accusation que lance le Conseil de l'Europe dans un rapport publié ce mardi 22 octobre. Il désigne comme premiers responsables les politiques.
Le discours de haine n'est que rarement contesté, déplore ainsi la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI), émanation du Conseil de l'Europe. L'arrivée de l'extrême droite au pouvoir a libéré certaines paroles racistes comme celles de Roberto Vannacci, élu sous les couleurs de la Ligue. Ce dernier a notamment critiqué une star du volley féminin d'origine nigériane, estimant que ses "traits somatiques" ne représentaient pas "l'italianité".
D'origine ivoirienne, Aboubakar Soumahoro est le seul député noir au Parlement italien. Au micro de RTL, il s'est félicité pour ce rapport européen car "Il y a une libération du discours raciste, pour ne pas dire du discours de la haine" en Italie. "Il y a moins d'une semaine, j'ai été pris pour cible lors d'un débat à l'Hémicycle en présence de la Présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni", a-t-il aussi déploré.
La police italienne, accusée de faire du profilage racial, est également dans le viseur du Conseil de l'Europe. "Les policiers méritent le respect et pas de telles injures", a rétorqué Giorgia Meloni.
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