Ce ne sont que des bruits de palais. Depuis le début du conflit entre l'Ukraine et la Russie ont ressurgi de nombreuses rumeurs sur la santé prétendument déclinante de Vladimir Poutine. Mais depuis dimanche 13 mars, de nouveaux éléments viennent un peu plus jeter le doute sur la condition mentale du dirigeant russe de 69 ans.
Le quotidien britannique The Daily Mail avance en effet, sur la base d'analyses d'une alliance de service de renseignement étrangers (Australie, Canada, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni et États-Unis), que le président russe pourrait bien souffrir d'un "trouble cérébral causé par la démence, la maladie de Parkinson" ou encore de "roid rage" (rage stéroïdienne), résultant d'un traitement contre le cancer à base de stéroïdes.
Pour arriver à ce qui ne reste bien ici qu'une hypothèse, cette communauté du renseignement anglo-saxons s'appuie sur le "comportement de plus en plus erratique" de Vladimir Poutine constaté dernièrement, sur la mise à distance de tous ses interlocuteurs au Kremlin, ainsi que sur son visage "gonflé" observé lors de ses dernières apparitions publiques.
Début mars, sur la BBC, un ex-ministre britannique des Affaires étrangères, Lord David Owen, avait déjà émis la supposition que le maître du Kremlin pourrait être "accro aux stéroïdes", ce qui a comme effet secondaire de "faire ressortir l'agressivité". "Je pense que son immunité est altérée, soit par des corticoïdes (ndlr : des anti-inflammatoires stéroïdiens) qui lui sont administrés pour une autre maladie, soit par les stéroïdes que vous donnez aux personnes qui font de l'haltérophilie".
Les rumeurs sur la santé du président russe existent depuis plusieurs années déjà. En novembre 2020, Valery Solovei, un opposant politique du régime, alertait dans le tabloïd britannique The Sun sur le fait que Vladimir Poutine serait traité pour un cancer et aurait même subi une opération chirurgicale. Des allégations fermement démenties par Moscou.
Les observateurs reconnaissent toutefois que l'attitude et la mentalité du président russe ont changé ces dernières années, au point que son état d'esprit actuel interroge de plus en plus. Pourquoi avoir précipité ce conflit en Ukraine ? Lors de sa rencontre début février, le président français lui-même avait dit trouver son homologue "plus raide, plus isolé". Ces rumeurs ont en tout cas de quoi alimenter la prétendue "paranoïa" du dirigeant russe, notamment au sein-même du Kremlin.
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