Guerre en Ukraine : ce que contient le "plan de la victoire" de Volodymyr Zelensky

Le président Volodymyr Zelensky est arrivé le 22 septembre au soir aux États-Unis pour présenter son "plan de la victoire". Il a débuté son séjour dans une usine d'armement en Pennsylvanie et devra ensuite se rendre à New York puis à Washington où il rencontrera le président des États-Unis Joe Biden jeudi. "Une visite déterminante" a déclaré Volodymyr Zelensky dans l'avion qui le menait sur le nouveau continent. 

"Cette visite est très spéciale parce que cet automne sera déterminant pour la suite de cette guerre. Aux États-Unis, l'Ukraine va présenter son plan pour la victoire et le président Biden va être le premier à le découvrir. Des armes pour défendre notre indépendance et notre peuple, de la diplomatie pour consolider nos alliances et forcer la Russie à choisir la paix", a-t-il ajouté.

Depuis des mois, les lignes sont plus ou moins figées, les Russes avancent de quelques kilomètres carrés dans le Donbass et mènent des frappes quasi quotidiennement sur Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine au nord-est. Dans l'ensemble, plus personne n'avance ou ne recule. La dernière percée notable date du mois d'août, quand l'armée ukrainienne est entrée en territoire russe dans la région de Kursk, s'emparant de plusieurs kilomètres carrés. Exceptée cette percée, le conflit est devenu une guerre de position.

Un plan en cinq étapes

Ce "plan de la victoire" qui sera présenté à Joe Biden a pour objectif de sortir du conflit. Les détails sont secrets, mais selon plusieurs sources, il s'agirait d'un plan en cinq étapes. Les quatre premières concerneraient le conflit et comment y mettre fin et le cinquième point porterait sur l'Ukraine post-guerre. 

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Un conseiller de Zelensky a également précisé que ce plan n'envisageait pas de céder de territoire aux Russes. Il sera aussi question des armes occidentales demandées par les Ukrainiens pour reprendre l'offensive et l'ascendant sur les Russes. Volodymyr Zelensky espère justement que les États-Unis vont l'autoriser à utiliser des missiles à longue portée pour pouvoir frapper des dépôts de munitions, des bases militaires russes, des cibles jugées légitimes par l'Ukraine. 

Jusqu'à maintenant, ces missiles qui sont livrés par le Royaume-Uni, les États-Unis et la France sont utilisés comme arme défensive, c'est-à-dire sur les parties ukrainiennes occupées par les Russes. Mais les Occidentaux rechignent à franchir ce pas, à savoir autoriser les Ukrainiens à les utiliser en territoire russe. Là-dessus, Vladimir Poutine a déjà prévenu, ce serait une entrée en guerre des pays de l'OTAN.

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