Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé dimanche soir 22 septembre
aux États-Unis, où il compte présenter à son homologue américain Joe Biden
et au Congrès les détails de son "plan de la victoire" visant à mettre
fin à l'invasion russe de l'Ukraine.
Le chef d'État ukrainien a démarré son séjour avec la visite, en Pennsylvanie, d'une usine d'armement produisant notamment des obus de 155 mm
dont l'Ukraine fait une grande consommation face aux forces russes. "J'ai débuté ma visite aux États-Unis en exprimant ma gratitude
envers tous les salariés de l'usine", a souligné le président ukrainien sur le réseau social X. "C'est dans ce genre d'endroit que l'on voit vraiment que le
monde démocratique peut l'emporter", a-t-il ajouté.
Il doit ensuite se rendre à New York et à
Washington, où il sera reçu jeudi par Joe Biden à la Maison-Blanche. Volodymyr Zelensky, qui a estimé que "cet automne sera décisif pour la
suite" de la guerre, a annoncé que son homologue américain serait "le
premier à voir dans le détail" ses propositions pour mettre fin au
conflit avec la Russie.
"Cette guerre ne peut se terminer que par une paix juste grâce à des efforts internationaux. Le plan de victoire de l'Ukraine sera sur la table de tous nos alliés", a-t-il indiqué. "L'objectif principal est de renforcer l'Ukraine et de protéger tout notre peuple", a déclaré le chef d'État ukrainien sur X.
Au cours de sa visite, le dirigeant ukrainien veut également présenter son plan au Congrès ainsi qu'aux "deux candidats à la présidentielle", la vice-présidente démocrate Kamala Harris et l'ancien président républicain Donald Trump. Il a indiqué vouloir ensuite le présenter à "tous les dirigeants de nos pays partenaires".
Son voyage
s'inscrit en pleine campagne présidentielle américaine et coïncide avec
l'Assemblée générale des Nations unies, prévue la semaine prochaine à
New York. Volodymyr Zelensky devrait à nouveau tenter de convaincre Joe Biden
d'autoriser Kiev à frapper des cibles en Russie avec des armes
occidentales à longue portée, ce qui selon lui serait susceptible de
changer le cours de la guerre.
Jusqu'à présent, "ni l'Amérique ni le Royaume-Uni ne nous ont donné
la permission d'utiliser ces armes sur le territoire de la Russie, sur
n'importe quelle cible et à n'importe quelle distance", et Kiev ne l'a
donc pas fait, avait-il expliqué vendredi soir à plusieurs médias.
Samedi, la Russie a quant à elle fait savoir qu'elle ne participerait pas au
deuxième sommet sur l'Ukraine voulu par Kiev en novembre, après une
première édition en juin en Suisse.
Alors que Kiev maintient son exigence d'une paix "juste" qui verrait
les troupes russes quitter les frontières internationalement reconnues
du pays, péninsule de Crimée comprise, Moscou n'entend étudier que des
"propositions sérieuses" qui prendraient en compte "la situation sur le
terrain reflétant les réalités géopolitiques".
Le président russe Vladimir Poutine expliquait en juin que Moscou
n'accepterait les pourparlers de paix qu'à condition que l'Ukraine
renonce à sa souveraineté sur cinq de ses régions, occupées en partie ou
totalement par la Russie et dont celle-ci revendique l'annexion.
Sur le terrain, la guerre continue et une attaque russe nocturne
contre des immeubles résidentiels de Kharkiv (nord-est), deuxième ville
d'Ukraine régulièrement ciblée, a fait 21 blessés samedi soir, a annoncé
dimanche le gouverneur de la région.
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