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Le président français Emmanuel Macron s'entretient avec les médias français à Buenos Aires le 17 novembre 2024, avant de se rendre à Rio de Janeiro pour assister au sommet du G20.
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
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Le président de la République Emmanuel Macron a affirmé ce dimanche 17 novembre à Buenos Aires que la France "ne signerait pas en l'état" le traité de libre échange entre l'Union européenne et le Mercosur. Disant vouloir "rassurer les agriculteurs" et "continuer" de s'y opposer.
"La France s'oppose à cet accord. Et je vais vous le dire : le président (Javier) Milei, il m'a dit lui-même qu'il n'était pas satisfait de cet accord", a déclaré le chef de l'État au cours d'un point presse à l'issue d'une visite en Argentine au cours de laquelle il s'est entretenu à deux reprises avec le président argentin.
Interrogé sur le fait de savoir si l'Union européenne pouvait passer outre la position française, Emmanuel Macron a répondu : "Je ne crois pas." Tout en affirmant "reconnaître à la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen un très grand respect de la France."
"Nous ne pouvons pas demander à nos agriculteurs [...] de changer leurs pratiques, de se passer de certains produits phytosanitaires", afin d'avoir une production "de grande qualité", et "en même temps ouvrir notre marché à des importations massives de produits qui ne respecteraient pas les mêmes critères", a-t-il souligné. "On va continuer de travailler fermement pour défendre notre modèle", a-t-il insisté, estimant que "si on est raisonnable tous, il y a un chemin possible, mais il ne se fera pas au détriment de nos agriculteurs".
Le président de la République a aussi estimé que le président russe Vladimir Poutine "ne veut pas la paix" avec Kiev et n'"est pas prêt à la négocier", après une attaque massive russe contre le réseau énergétique ukrainien.
Après cette offensive, "je crois qu'il est clair que les intentions du président Poutine sont d'intensifier ses combats". "Quelles que soient ses déclarations, il ne veut pas la paix et n'est pas prêt à la négocier", a-t-il ajouté. Dans ce contexte, "nous devons tenir nos engagements à l'égard des Ukrainiens, c'est-à-dire leur permettre de mener cette guerre de résistance, livrer des armes, des équipements".
Interrogé sur l'initiative du chancelier allemand Olaf Scholz, qui a eu vendredi 15 novembre un échange téléphonique avec Vladimir Poutine - provoquant la colère de Kiev - Emmanuel Macron a répondu qu'il n'était "pas là pour commenter". Pour lui, "chaque dirigeant est totalement libre de prendre des initiatives."
Lui-même n'a "jamais exclu" de reparler à son homologue russe, mais seulement quand le "contexte et les conditions s'y prêteront". "Avec ce qui se passe aujourd'hui, il faut d'abord équiper, soutenir et permettre à l'Ukraine de résister. C'est la clé des prochains jours et des prochaines semaines", a ajouté le chef de l'État. Pour qui les alliés de ce pays doivent promouvoir "une paix qui ne soit pas la capitulation de l'Ukraine".
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