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Colère des agriculteurs : l'accord UE-Mercosur est "une déstabilisation de notre marché”, déplore un céréalier

À la veille de l'ouverture du G20 au Brésil, les agriculteurs français préparent une nouvelle mobilisation pour afficher leur mécontentement. Ils protestent contre l'accord de libre-échange entre l'Europe et l'Amérique du Sud.

Colère des agriculteurs devant un Centre des finances publiques.
Crédit : Clement MAHOUDEAU / AFP
RTL ÉVÉNEMENT - Malaise des agriculteurs : dans l'exploitation d'un céréalier de Seine-et-Marne
00:04:21
Antoine Decarne - édité par Enzo Leanni
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Une nouvelle mobilisation du monde agricole va se dérouler dans les prochains jours. Alors que s’ouvre, lundi 18 novembre, le G20, au Brésil, la concordance des dates n’est pas un hasard. En effet, les agriculteurs français veulent montrer leur agacement après l’accord commercial entre les pays européens et ceux de l’Amérique du Sud du Mercosur.

L’importation massive en Europe de soja, de viande ou encore de sucre de canne sera sur la table lors du congrès. Au micro de RTL, Mathieu Vivier, céréalier en Seine-et-Marne, indique que ses betteraves pourraient être en danger à cause de cet accord. “C’est une culture importante pour nous parce qu’on a des filières en place. Avec de la betterave, on produit du sucre, de l'éthanol, du gel hydroalcoolique et pour alimenter les bovins”, explique-t-il.

"Arrêter ce massacre industriel et agricole”

D’après le céréalier, 200.000 tonnes de sucre de canne arriveraient du Brésil “sans respecter nos normes”, ainsi que de l’éthanol, en grande quantité puisque cela représenterait la moitié de la production française. “C’est une perte, une déstabilisation de notre marché”, déplore Mathieu Vivier, prenant l’exemple des conséquences de la guerre en Ukraine.

Cédric Minet, lui, est éleveur de volailles depuis 2021, après avoir arrêté les vaches laitières en raison d’une baisse de rentabilité, et regrette aussi l’accord de libre-échange : “L'équivalent de ce qui est importé du Brésil correspond à un abattoir en Champagne. Si on importe ça, on peut fermer une usine, donc 200 salariés, 150 éleveurs et 60 fermes qui l’alimenteraient.” Ils demandent la fin de l'importation et que ce traité ne soit pas signé pour “arrêter ce massacre industriel et agricole”.

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