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Guerre en Ukraine : un drapeau ukrainien flotte dans le ciel (illustration)
Crédit : AFP
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Une bataille pour chaque mètre de terre ukrainienne. Alors que le conflit fait rage depuis presque un an, l'Ukraine se trouve toujours dans une situation extrêmement difficile, comme l'a rappelé Volodymyr Zelensky. Si les Ukrainiens soutiennent infailliblement leur armée et leur président, dans le nord du pays, les habitants craignent l'offensive russe anticipée par les experts militaires. Cette menace est-elle crédible ?
La phase préparatoire de cette offensive paraît déjà achevée. Les Russes ont mobilisé des troupes fraîches, certes mal formées, mais nombreuses. Concrètement, ils testent la résistance des Ukrainiens sur le terrain.
Le général Guerassimov a besoin de lancer cette offensive pour justifier sa nomination au poste il y a trois mois et Poutine, qui ne renonce pas, a besoin lui d'une victoire politique pour maintenir sa crédibilité aux yeux de son pays.
Depuis le massacre de Boutcha, les Ukrainiens ne veulent plus discuter. De plus, pour entamer des discussions, des interlocuteurs sont nécessaires et du côté russe, personne ne possède ce statut. Seul candidat jusqu'ici, Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères, autrefois diplomate, est devenu très silencieux. Le conflit s'installe donc dans la durée.
En Russie, l'opinion publique russe ne s'oppose pas à Vladimir Poutine. Aucun mouvement massif de révolte n'a émergé au début de la mobilisation, au-delà des protestations de certains individus.
Puisque l'Occident comptait beaucoup sur la contestation russe pour faire pression sur leur président, de l'inquiétude se fait ressentir. Pourtant, malgré des pertes russes énormes avec plus de 700 militaires russes tués sur la seule journée du 13 février, la population accepte cette guerre.
Les livraisons s'accélèrent, signe que l'offensive russe est proche selon les Occidentaux. L'arrivée de chars AMX français est imminente, et l'objectif de l'Hexagone est de livrer tout ce qui a été promis avant l'été.
L'OTAN et les autres pays fournisseurs d'armement se sont rencontrés mardi 14 février pour coordonner l'approvisionnement et la réception. Autrement, sur le terrain, des soldats de Volodymyr Zelensky sont formés et 150 militaires français arrivent la semaine prochaine en Pologne pour entraîner 600 soldats ukrainiens par mois.
Poutine joue aussi d'autres cartes que sur le terrain ukrainien. Le président russe s'est lancé dans une opération de déstabilisation politique en Moldavie notamment, un petit pays voisin de l'Ukraine et également candidat à l'Union européenne. Dimanche 19 février, une manifestation antigouvernementale, menée par un populiste moldave proche du Kremlin doit par ailleurs se tenir.
Tout le flanc est de l'Otan, à savoir la Moldavie, la Géorgie, la Roumanie, la Pologne et les pays baltes, sont sur le qui-vive et pressent leurs partenaires afin consolider leurs frontières. À l'international, Vladimir Poutine essaie diplomatiquement de créer un bloc constitué de la Russie, de la Chine et de l'Iran pour s'opposer à l'Occident.
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