Le président américain a répondu. Joe Biden a annoncé, lundi 30 janvier, qu'il n'enverrait pas d'avions de combat F-16 à l'Ukraine dans le cadre de sa guerre contre la Russie. "Non", a simplement dit le chef d'État lorsqu'un journaliste l'a interrogé à la Maison Blanche sur sa volonté de fournir les avions de combat, que réclameraient les dirigeants ukrainiens, à Kiev.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a formulé cette requête dans sa demande de matériel de combat, qui comprenait, en plus des chars déjà fournis par les Occidentaux, des avions F-16 américains et Mirage 2000 français.
L'Allemagne a déjà rejeté catégoriquement cette idée, tandis que le président français Emmanuel Macron a estimé prudemment que "par définition, rien (n'était) exclu", tout en assurant que les Ukrainiens ne lui avaient pas fait de demande en ce sens.
Alors que certains pays, comme l'Allemagne, n'ont pas caché leur réticence à fournir l'Ukraine en artillerie dans un contexte géopolitique tendu, Mao Ning, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, a demandé aux États-Unis d'arrêter d'envoyer des armes à Kiev. La Corée du Nord a formulé la même demande.
Joe Biden n'a pas dévoilé s'il se rendrait en Europe, prochainement, mais a assuré qu'il irait en Pologne, un pays qui joue un rôle clé dans la réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. "Je vais aller en Pologne, mais je ne sais pas quand", a-t-il déclaré.
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