Mercredi 25 janvier, le président américain Joe Biden a promis d'envoyer à Kiev 31 chars Abrams, l'un des puissants et sophistiqués engins de combat de l'armée américaine. Cette livraison ne devrait pas intervenir avant "plusieurs mois", d'après le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.
Washington "franchit davantage la ligne rouge", a fustigé vendredi 27 janvier dans un communiqué Kim Yo Jong, sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, accusant les États-Unis, qu'elle qualifie d'"archicriminels", d'être responsables de la guerre en Ukraine.
Derrière cette décision, "se cache la volonté sinistre des États-Unis d'atteindre leur objectif d'hégémonie" en continuant d'alimenter une "guerre par procuration pour détruire la Russie", a-t-elle poursuivi. Avec la Chine, la Russie est l'un des rares alliés de Pyongyang sur la scène internationale.
La Corée du Nord est la seule, aux côtés de la Syrie et de la Russie, à avoir reconnu l'indépendance de Luhansk et Donetsk, deux régions séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine.
Au Conseil de sécurité de l'ONU, Moscou a longtemps plaidé contre les sanctions internationales infligées à la Corée du Nord, demandant même des assouplissements pour des raisons humanitaires.
Le dirigeant de Pyongyang a déclaré en 2022 vouloir que son pays détienne la force nucléaire la plus puissante du monde. Séoul et Washington prêtent à Pyongyang l'intention de mener prochainement un nouvel essai nucléaire, qui serait le septième de son histoire et le premier depuis 2017.
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