Le Hamas prêt à revenir à la table des négociations pour une trêve, dans le conflit qui l'oppose à Israël. Ce jeudi 30 mai, le mouvement islamiste a informé les médiateurs qu'il accepterait de discuter d'un accord qui inclurait un "accord global sur un échange" de prisonniers, mais uniquement si Israël arrêtait ses bombardements.
Les pourparlers indirects début mai entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, sous la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, n'ont pas abouti à un accord de cessez-le-feu associé à une libération d'otages retenus à Gaza en échange de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
Le mouvement palestinien et les autres factions palestiniennes "n'accepteront pas (...) la poursuite des négociations dans un contexte d'agression, de meurtre, de blocus, de famine et de génocide de notre peuple", précise le Hamas dans un communiqué.
L'intensification des opérations militaires sur le terrain entrave les pourparlers. L'Égypte poursuit également "ses efforts pour réactiver les négociations", a rapporté mardi Al-Qahera News, un média proche du renseignement égyptien.
Le Hamas a également affirmé qu'il avait fait preuve de "souplesse" lors des précédents rounds de négociations indirectes. Le mouvement palestinien avait accepté début mai une proposition de trêve présentée par les médiateurs, quelques heures avant que les forces israéliennes ne prennent le contrôle du point de passage de Rafah, à la lisière sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l'Égypte.
Israël avait alors affirmé que cette proposition était très éloignée de ses exigences et réitéré son opposition à un cessez-le-feu définitif tant que le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, ne serait pas vaincu.
Dans son communiqué jeudi, le Hamas a accusé Israël d'utiliser les négociations comme un "prétexte pour continuer l'agression et les massacres" contre les Palestiniens et de répondre à "notre position positive en envahissant la ville de Rafah et en occupant le point de passage", ainsi qu'en formulant "des remarques visant à entraver les efforts des médiateurs."
Dans une interview accordée à LCI, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé : "Chaque mort de civils est une tragédie. Chaque fois que je vois un enfant ou une femme, ou un civil innocent mourir, pour nous, c’est une tragédie. (...) Je ne veux pas tuer des Palestiniens, je veux tuer des terroristes".
Il en a profité pour critiquer frontalement le procureur de la CPI, qui a demandé de lancer un mandat d'arrêt à son encontre : "C’est comme si on mettait De Gaulle et Churchill face au commandement allemand. […] C’est comme mettre Al-Qaeda et le président américain au même niveau dans le même procès".
Il a également affirmé que l'État hébreu n’a pas l’intention de "se réinstaller à Gaza (...) Les Palestiniens, une fois 'déradicalisés', doivent avoir une autonomie. Ils doivent se gouverner eux-mêmes."
Et d'ajouter : "La fin de la guerre pourrait arriver immédiatement si le Hamas dépose les armes, se rend et libère les otages. On peut terminer ça en cinq minutes".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte