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Bombardements sur un camp de réfugiés à Rafah : le premier ministre israélien évoque un "incident tragique"
Israël est montrée du doigt après des frappes meurtrières sur un camp de réfugiés palestiniens. Benyamin Netanyahu évoque un "incident tragique" alors que l'armée tentait d'éliminer des responsables du Hamas.
Un camp de réfugiés a été attaqué et incendié par l'armée israélienne à Rafah (bande de Gaza), dans la nuit de dimanche 26 à lundi 27 mai. Il y aurait 45 morts et 250 blessés.
Les images qui circulent sont particulièrement choquantes. On peut voir des tentes en flammes, des secours qui tentent de dégager les victimes des décombres, dont des enfants. Le bombardement a eu lieu dans un camp de réfugiés géré par l'agence des Nations-Unies pour les réfugiés (UNRWA), situé dans le nord-est de Rafah.
Les responsables palestiniens accusent Israël d'avoir commis un massacre et d'avoir délibérément visé des civils, dans une zone qui, selon eux, avait été qualifiée de sûre par l'armée israélienne.
Cette attaque a suscité une vague de condamnations : de l'ONU, de l'Europe, de l’Égypte et du Qatar. Emmanuel Macron s'est dit "indigné" et réclame à nouveau un "cessez-le-feu immédiat" en Israël.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué un "incident tragique qui a eu lieu malgré les efforts d'Israël pour épargner les civils", avant d'ajouter "pour nous, c'est une tragédie, pour le Hamas c'est une stratégie". Il a également annoncé l'ouverture d'une enquête.
Ce lundi matin, l'armée israélienne a pris la responsabilité de cette frappe, mais a affirmé qu'elle a été ciblée avec des munitions légères et qu'elle visait deux hauts gradés du Hamas, responsables de nombreux attentats terroristes en Cisjordanie. Le camp de tentes aurait pris feu suite à ces frappes.
