Benjamin Netanyahu a annoncé, lundi 19 mai, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, qu'Israël allait prendre le contrôle de tout le territoire de la bande de Gaza. Sur place, l'armée israélienne a intensifié ses opérations militaires et des forces terrestres progressent au nord et au sud de la bande de Gaza.
L'armée israélienne annonce qu'elle continuera cette offensive jusqu'à la libération de tous les otages et l'anéantissement du Hamas. Pour cela, des gros moyens sont engagés. Des ordres d'évacuation massifs ont été émis lundi matin dans plusieurs zones de la bande de Gaza, sachant que les Gazaouis n'ont plus d'endroit où aller.
Les zones humanitaires n'ont d'humanitaire que le nom. Il n'y a pas d'endroit sûr et surtout, il n'y a aucun abri. Par ailleurs, Israël devrait autoriser l'entrée d'une quantité de base de nourriture dans la bande de Gaza. C'est une première depuis le début du blocus total de l'enclave palestinienne le 2 mars.
Il ne s'agit que d'une quantité limitée de nourriture, une trentaine de camions seulement, ce qui est loin de ce qui est nécessaire pour la population de Gaza. Les ONG et l'ONU estiment qu'il faudrait faire entrer 1.000 camions par jour pour venir en aide à la population qui manque de nourriture, de médicaments, d'eau et de fuel.
Un Gazaoui sur cinq est menacé de famine et les rares denrées encore disponibles sont hors de prix. Le sac de farine de 24 kilos coûte plus de 400 dollars. Les camions pourraient être acheminés avec l'aide de l'armée israélienne. L'aide sera ensuite stockée dans quatre centres de distribution dans le sud de la bande de Gaza et elle sera délivrée par des sociétés américaines privées.
Selon des documents qui circulent, ces paquets d'aides humanitaires comprendront des produits de base comme de la farine, des lentilles et du sucre. Ce système est dénoncé par l'ONU et toutes les ONG qui opèrent encore à Gaza. Elles réclament l'entrée massive de l'aide qui attend en Égypte, plus de 4.000 camions.
Les ONG demandent à Israël de laisser les spécialistes de l'humanitaire travailler, comme c'est le cas depuis le 7 octobre et même avant. Le Premier ministre israélien justifie sa décision par des raisons "pratiques et diplomatiques".
Avec les pressions internationales, Benjamin Netanyahu se sent obligé de faire quelques concessions, d'autant que des négociations doivent aussi reprendre à Doha au Qatar. Les concessions restent limitées. Un peu d'aide va entrer, mais il faudrait que les habitants de Gaza puissent aller la chercher. Avec les combats et les bombardements dans le sud, cela paraît bien difficile.
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