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Explosions à Beyrouth : "Difficile de retrouver des survivants", estime le colonel Tissier

INVITÉ RTL - Pour le colonel Vincent Tissier, à Beyrouth depuis mercredi, l'espoir de retrouver des survivants "est très mince".

Des équipes de secouristes français sont arrivées dès mercredi à Beyrouth, au lendemain de la double explosion, survenue mardi 4 août 2020.

Crédit : JOSEPH EID / AFP

Vincent Tissier était l'invité de RTL du 8 août 2020

00:07:47

Agnès Bonfillon - édité par Maeliss Innocenti

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Cela fait désormais cinq jours que Beyrouth, la capitale du Liban, a été dévastée par une terrible double explosion qui a fait au moins 154 morts et plus de 5.000 blessés.

Encore plus de 60 personnes sont portées disparues et, plus le temps passe, plus les chances de les retrouver en vie s'amenuisent. Pour le colonel Vincent Tissier, chef de l’Unité d’instruction et d’intervention de la Sécurité civile de Nogent-le-Rotrou, sur place avec 55 de ses hommes, "ça devient difficile". "J'estime que depuis hier soir (vendredi), l'espoir est très mince. Mais il y a parfois des miracles", a-t-il déclaré sur RTL.

Les secours et les recherches de survivants ou de corps s'organisent de manière assez "classique", comme pour "le passage d'un cyclone ou un tremblement de terre". À la différence que l'effet de souffle a engendré "beaucoup de projections de matériaux qui ont entraîné des dégradations secondaires".

Aucun survivant retrouvé sur la zone du port

Le souffle peut aussi avoir atteint l'audition des éventuels survivants qui pourraient se trouver dans des poches de vie, et en théorie ne pas entendre l'aide arriver. Mais pour le colonel Tissier, ceci ne représente pas une difficulté majeure car ses troupes sont "capables de donner des chocs dans le sol qui pourraient être perçus par d'éventuels survivants", qui pourraient donc ensuite y répondre pour signaler leur présence.

À noter que la présence des pelleteuses n'indique pas que des secours ne recherchent plus que des corps. Si la méthode est "un peu brutale", concède le colonel Tissier, "elle est néanmoins assez classique" dans cette phase de déblaiement généralisé. Cela permet "d'enlever un certain nombre de gravats pour retrouver des poches de survie, des corps ou des restes humains".

Le colonel Tissier et ses troupes opèrent sur le secteur du port et des silos à grains. À sa connaissance, "aucune équipe internationale n'a retrouvé de survivant sur la zone du port". 

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