La jeune activiste suédoise Greta Thunberg est arrivée ce mercredi 28 août matin à New York, où elle va poursuivre son combat pour le climat. Il était un peu plus de 22 heures en France. Le bateau parti de Plymouth, dans le sud de l’Angleterre a passé les contrôles de la douane et de l’immigration à l’entrée de la baie de New York. Il a été escorté par des petits voiliers envoyés par l’ONU, devant la statue de la Liberté, jusqu’à la marina, tout près du World Trade Center, au sud de Manhattan.
Son voilier semblait bien petit à côté des yachts luxueux qui doivent certainement être très gloutons en carburant. Elle a sauté sur le ponton, avec un ciré floqué à son nom. Pierre Casiraghi, le fils de Caroline de Monaco, qui était à la barre, s’est fait très discret.
Greta Thunberg a été applaudie par les quelques centaines d’activistes qui étaient venus l’attendre. Des adolescents qui suivent son exemple et sèchent l’école le vendredi pour manifester pour le climat. Des organisations politiques et écolos. Des curieux aussi, qui se demandaient ce qu'il se passait. Mais ce n’était pas une foule massive. Aux États-Unis, elle n’est pas encore très connue. La plupart des journalistes présents étaient européens.
À l’arrivée, pendant la demi-heure qu'elle a passé avec la presse, Greta Thunberg a dit qu’elle avait l’impression que le sol secouait toujours sous ses pieds. Elle n’a pas eu une seule fois le mal de mer à bord pendant ces 14 jours de traversée.
Elle a dit qu’elle avait surtout envie de se reposer, se relaxer pendant quelques jours, se promener, comme elle aime le faire, manger de la nourriture fraîche, et plus lyophilisée. Elle veut être au sec et se laver.
Elle a raconté qu’elle avait passé des heures sur le bateau, à ne rien faire d’autre que regarder l’océan, et que cette quiétude allait lui manquer. Elle a aussi dit : "C’est insensé qu’à 16 ans je doive traverser l’Atlantique pour défendre une position."
Ce vendredi, Greta Thunberg va participer à un rassemblement de lycéens. Dans trois semaines, il y aura une grande manifestation, avant le sommet du climat de l’ONU, avec des chefs d’État et de gouvernement.
Croisera-t-elle le lendemain Donald Trump ? Elle a dit que ce serait inutile d’essayer de le rencontrer. "Si personne n’a été capable de le convaincre à propos de la crise climatique, de l’urgence, pourquoi devrais-je être capable de le faire ?", a-t-elle expliqué. Elle a quand même ajouré une petite pique au président, "je suis à peu près sure que les éoliennes ne provoquent pas de cancer…" C’est ce qu’avait affirmé Donald Trump.
Et ensuite, elle va parcourir le continent américain, jusqu’au Sud, au Chili, où se tient à la fin de l’année la COP 25. Elle a dit qu’elle ne savait pas encore comment elle allait s’y rendre, en bateau, en bus, en train. Elle est repartie du World Trade Center en métro. Les marins qui vont se charger de ramener le bateau, eux, vont prendre l’avion…
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