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"Personne ne me débranchera" : sur RTL, Raphaël Glucksmann dit vouloir continuer sa lutte pour que "la France ne bascule pas dans le camp de Trump ou Poutine"

Dans un contexte international tendu marqué par les influences de leaders comme Vladimir Poutine et Donald Trump, Raphaël Glucksmann se positionne fermement contre les idéologies de l'extrême droite.

Raphaël Glucksmann sur RTL le 5 décembre 2025

Crédit : RTL

Raphaël Glucksmann dit vouloir continuer sa lutte pour que "la France ne bascule pas dans le camp de Trump ou Poutine"

00:10:47

Raphaël Glucksmann dit vouloir continuer sa lutte pour que "la France ne bascule pas dans le camp de Trump ou Poutine"

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Thomas Sotto & Eléonore Aparicio

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Après un débat très commenté sur LCI avec Eric Zemmour, le 18 novembre dernier, Raphaël Glucksmann a mauvaise presse. L'hebdomadaire Marianne s'interroge : "Faut-il débrancher Glucksmann ?". Invité sur RTL le 5 décembre, le coprésident de Place Publique affirme avec détermination que sa lutte continue. "Personne ne me débranchera de la lutte que j'ai lancée. Une lutte qui vise à éviter que la France bascule dans le camp d'Orban, de Poutine, de Trump, en élisant un président du Rassemblement National", assure-t-il.

Raphaël Glucksmann a critiqué ceux qui, selon lui, passent leur temps à l'attaquer au lieu de se concentrer sur les véritables enjeux. "Il y en a beaucoup chez mes adversaires politiques, mais aussi certainement dans ma famille politique qui passent leur temps à taper sur moi. Moi, je passe mon temps à lutter contre l'extrême droite et je ne me trompe pas de priorité", estime-t-il.

Favorable à un service militaire volontaire

Face aux risques de guerre en Europe, Glucksmann a soutenu l'idée d'un service militaire volontaire, mais a insisté sur la nécessité d'un service civique obligatoire pour renforcer la cohésion nationale. "Il faut prendre la mesure de la gravité de la situation. Vous savez, quand vous avez l'ensemble des services de sécurité européens qui vous disent qu'une guerre arrive sur le sol de l'Union européenne, potentiellement dans les années qui viennent, il faut les prendre au sérieux", déclare-t-il. 

"Oui, il y a un risque que Vladimir Poutine envahisse un pays membre de l'Union européenne et de l'OTAN. Et donc ça, il faut le dire et il faut en prendre conscience. Il ne faut pas mettre la tête dans le sable. Il y en a marre du bal des autruches", poursuit-il. 

Primaire de la gauche : un non catégorique

Interrogé sur sa participation à une éventuelle primaire de la gauche non-mélenchoniste, Glucksmann a été catégorique : c'est un non définitif. "Je l'ai dit 50.000 fois. Déjà pour une raison simple, c'est que le périmètre de cette primaire n'est pas du tout clair". "Ce qu'il faut, ce n'est pas que la gauche démocrate sans Jean-Luc Mélenchon se parle à elle-même constamment. C'est ça qu'elle fait tout le temps", ajoute-t-il.

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