Comme aujourd’hui, il n’y en a que pour Emmanuel Macron, je vais vous parler
d’un autre président, un que l’on attendait au tournant : Joe Biden, à la tête des États-Unis
depuis le 20 janvier. Parce que tout le monde s’attendait à ce que le
successeur de Donald Trump soit un gentil pépère et au lieu de ça, on a un papy
flingueur. Et figurez-vous que lui aussi intervient aujourd’hui, il n’y a pas
que notre président à nous qui va s’exprimer à la télévision.
Quand vous faites une
petite revue de presse le concernant, ça donne : "Biden
face à sa première crise politique", "Immigration,
Biden face à une grande crise", "Biden
face à la crise économique", "Biden
face à la crise iranienne", "Biden face à la crise du Covid." Voilà
un échantillon, une sorte de collection qui est loin d’être terminée.
Au moment où Emmanuel Macron doit nous
annoncer de nouvelles mesures restrictives, il bien faut reconnaitre que papy
Biden s’est jusqu’à maintenant pas mal débrouillé.
Il
a un vocabulaire à la Macron et vient de déclarer que "la guerre est loin d’être finie". En fait les États-Unis, comme nous s’apprêtent à
affronter leur troisième vague.
Si
en France, quelques maires, de façon marginale refusent de suivre les consignes
présidentielles, Biden lui doit se faire entendre des gouverneurs. Et c’est
autre chose car ces messieurs disposent de vrais pouvoirs. Ce
sont eux en effet qui ont la main sur les mesures sanitaires. Alors Joe Biden a
dû taper du poing sur la table pour que ces gouverneurs ne déconfinent pas trop
rapidement et continuent à demander le port du masque. Les cas de contamination
et d’hospitalisation sont toujours à la hausse aux États-Unis mais le président
américain continue à vouloir engager la réouverture de l’économie.
D’ici le 18 avril, 90% des adultes seront éligibles au vaccin et ce,
à moins de 8 km de chez eux. Et jusqu’à maintenant 30% d’Américains ont été vaccinés contre à peine 12% chez nous.
Mais ce qui fait la différence avec Joe Biden, c'est son plan de relance de 1.900 milliards. Un plan que les spécialistes jugent historique et comparable au new deal. Un vrai "quoi qu’il en coûte." On a pu voir que chaque personne recevrait un chèque de 1.400 dollars à condition de ne pas gagner plus de 75.000 dollars, un montant assez haut pour ne pas décourager les républicains. Donc malin. Et son plan comporte par ailleurs d’autres mesures pour endiguer la grande pauvreté.
Mais il veut aussi réhabiliter l’État en lançant un grand plan de relance des infrastructures. C’est ce qu’il annonce aujourd’hui. Allez, on refait les routes, les ponts et les aéroports. Puisque nous sommes en guerre, c’est un véritable plan de reconstruction d’après-guerre. Comme l’Europe a pu faire en 1945, avec les "trente glorieuses". Et c’est ce qu’on aimerait qu’Emmanuel Macron nous dise ce soir, qu’il nous projette dans le monde d’après. Qu’il nous redonne enfin de l’espoir.
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