Donald Trump n'a pas annoncé sa candidature pour 2024 dimanche, lors de la grand-messe annuelle des conservateurs à Orlando, en Floride, mais il a laissé la porte entrouverte. "Avec votre aide, nous reprendrons la Chambre des représentants, nous reprendrons le Sénat, et ensuite un président républicain fera un retour triomphant à la Maison Blanche. Je me demande bien qui ce sera", a ironisé sous les acclamations l'ancien président.
"Le parcours incroyable que nous avons entamé ensemble (...) est loin d'être fini. Et à la fin, nous l'emporterons (...) Nous n'allons pas créer de nouveaux partis, nous n'allons pas diviser notre pouvoir. Nous serons unis et puissants comme jamais", a-t-il encore ajouté. Une chose est claire en tout cas : Donald Trump a bien la mainmise sur son parti.
Selon un sondage mené dans la foule et publié juste avant son discours, près de 70% des participants voudraient qu'il se représente à la présidentielle. Questionnés sur l'avenir du parti républicain, 95% d'entre eux se sont prononcés pour qu'il poursuive son programme populiste. Un bémol cependant, seuls 55% des républicains d'Orlando pensaient qu'il devrait être le candidat du parti républicain en 2024.
Donald Trump incarne-t-il toujours l'avenir du parti républicain ? Une chose est en tout cas certaine : les républicains ne peuvent pas se passer de lui, et de sa base. Dans les sondages les figures du parti sont très bas. Le leader de la minorité au Sénat Mitch McConnell souffre d'un déficit ahurissant de 44 points, avec seulement 17% d’opinions favorables et 61% de défavorables. Le fait qu’il ait désigné Donald Trump comme étant le responsable des attaques, de l’attaque du Capitole le 6 janvier lui a coûté cher.
Le milliardaire est surtout incontournable auprès des conservateurs, qui voudraient se débarrasser des éléments les plus modérés. Sans perdre de sa vindicte, l'ancien président en a profité dimanche pour énumérer à la tribune les noms de tous les élus républicains qui ont condamné son rôle dans l'assaut contre le Congrès. Autant de potentiels rivaux. "Débarrassez-vous en!", a-t-il lâché à la foule conquise.
Aujourd’hui, le magnat est très certainement en position de force dans le parti. Mais il y a encore du chemin d’ici à 2024, et notamment du chemin judiciaire.
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