Donald Trump aurait proposé à Kim Jong-Un de monter à bord de l'avion présidentiel américain
Après leur rencontre au sommet de Hanoï en 2019, Donald Trump aurait proposé au dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un d'embarquer à bord de l'avion présidentiel américain. Ce dernier a refusé.

Lors de leur deuxième rencontre, au sommet de Hanoï de 2019, l'ancien chef d'État américain Donald Trump aurait fait au dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un une proposition inattendue : celle d'embarquer à bord de l'avion présidentiel américain Air Force One pour rentrer à Pyongyang.
L'information est rapportée par la BBC, dans un documentaire intitulé Trump Takes on the World révélé le 21 février. Dans ce film, on apprend que l'ancien président américain "a stupéfié même les diplomates les plus aguerris" avec cette offre, refusée par Kim Jong-Un.
"Le président Trump a offert à Kim un vol retour sur Air Force One", a expliqué à la BBC Matthew Pottinger, conseiller pour l'Asie de Donald Trump. "Le président savait que Kim était arrivé à Hanoï après un voyage de plusieurs jours en train à travers la Chine".
"Je peux vous ramener à la maison en deux heures"
Donald Trump lui aurait donc proposé en ces termes : "Je peux vous ramener à la maison en deux heures si vous voulez." Si Kim Jong-Un avait accepté cette offre, sa présence - et certainement celle d'une partie de son entourage - à bord de l'avion officiel de la présidence américaine dans l'espace aérien de la Corée du Nord, aurait soulevé un certain nombre de problèmes de sécurité.
Le dirigeant nord-coréen s'était rendu à son premier sommet avec Donald Trump, à Singapour en 2018, à bord d'un avion prêté par la Chine. Pékin était décidé à conserver dans sa sphère d'influence la Corée du Nord, qui fait office d'État tampon entre ses frontières et les soldats américains stationnés dans le Sud.
Après de nombreuses insultes et menaces de guerre nucléaire échangées entre les deux chefs d'État, plusieurs rencontres historiques et symboliques avaient fait état d'un rapprochement entre les deux chefs d'État. Toutefois, aucun progrès n'a été réalisé concernant le dossier des programmes nucléaire et balistique de Pyongyang.
Le mois dernier, Kim Jong-Un a qualifié les Etats-Unis de "plus grand ennemi" de la Corée du Nord. Les médias officiels n'ont pas encore fait référence nommément au nouveau président américain, Joe Biden.