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Coronavirus : le bamlanivimab, nouveau traitement autorisé par les États-Unis

Lundi 9 novembre, l’Agence américaine des médicaments (FDA) a accordé l’autorisation temporaire d’un nouveau traitement contre la Covid-19 : le bamlanivimab.

Un test sérologique pour détecter la présence d'anticorps

Crédit : Cris BOURONCLE / AFP

Camille Guesdon & AFP

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Un nouvel espoir renaît pour lutter contre la Covid-19. L’Agence américaine des médicaments a annoncé lundi 9 novembre qu’elle autorisait temporairement un nouveau traitement pour lutter contre le virus : le bamlanivimab. Ce sont des anticorps de synthèse fabriqués par le groupe pharmaceutique Eli Lilly.

Ce nouveau traitement pourra être administré uniquement à des malades légers et modérés, et non pour des patients hospitalisés ou sous oxygène. Le bamlanivimab se fait en une seule injection par voie intraveineuse. Les anticorps qui le composent, imitent l’action du système immunitaire après une contamination par le coronavirus. Ainsi, ils viennent bloquer la pointe du virus qui lui permet de s’attacher aux cellules humaines et d’y entrer.

L’injection de ces anticorps est plus efficace pendant la phase initiale de l’infection, quand ils ont encore une chance de maîtriser le virus. Le traitement ne fonctionne pas pendant la deuxième phase de l’infection à la Covid-19, car à ce stade, le danger n’est plus le virus mais la surréaction du système immunitaire qui s’attaque aux poumons et à d’autres organes.

"Tenir jusqu'à la distribution de vaccins sûrs"

Un peu plus d'un mois après la demande de l'Américain Eli Lilly, la FDA a accordé une "autorisation pour une utilisation en urgence" au nouveau traitement, sur la base des résultats d'un essai clinique mené sur 465 adultes non hospitalisés. Résultat, le bamlanivimab a réduit la proportion de patients hospitalisés ou se rendant aux urgences dans les 28 jours suivant l’injection : 3% dans le groupe de malades traités, contre 10% dans le groupe ayant reçu un placebo.
 
Le bamlanivimab va permettre aux États-Unis "de tenir jusqu'à la distribution de vaccins sûrs et efficaces", a déclaré le secrétaire à la Santé, Alex Azar, qui table sur des premiers vaccins avant la fin de l'année.

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