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Un habitant utilise son téléphone portable sur la rive de la rivière Chenab près de Sainth, le dernier village proche de la ligne de contrôle (LOC), dans le district de Jammu, le 2 mai 2025.
Crédit : Punit PARANJPE / AFP
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Jean-Noël Barrot, le ministre des Affaires étrangères, se dit "très préoccupé par la situation" entre l'Inde et le Pakistan, alors que la frontière entre les deux pays s'embrase. Les affrontements qui se sont intensifiés ces dernières heures ont fait au moins 34 morts dans la région du Cachemire. L'armée pakistanaise dit avoir abattu cinq avions dans l'espace aérien indien, suivis de tirs d'artilleries et de bombardements. La Russie, la Chine et les États-Unis demandent aux deux puissances nucléaires de désamorcer la crise et Londres se dit même prêt à intervenir pour une désescalade.
Au cœur du conflit entre l'Inde et le Pakistan, on trouve le Cachemire. Cette région de 10 millions d'habitants, très montagneuse, se trouve à l'ouest de l'Himalaya, près de vallées et de chaînes de montagnes à plus de 4.500 mètres. Ce territoire à majorité musulmane est partagé entre l'Inde, le Pakistan et la Chine.
La région cristallise les tensions entre l'Inde et le Pakistan depuis 1947 et la partition du Cachemire. À l'époque, le maharadjah du Cachemire choisit son rattachement à l'Inde après avoir été envahi par des troupes pakistanaises. Le Cachemire devient donc indien alors que sa population est à 80% musulmane. Islamabad, pas d'accord, s'empare d'une partie de ce territoire. La ligne de partition et de contrôle, devient officielle en 1949, divisant alors le Cachemire.
Depuis cette date symbolique, il y a eu d'autres guerres, notamment en 1965 et 1999. Les incidents restent fréquents, la dernière crise en 2019, mais dans la nuit du 6 avril, on a assisté à l'un des affrontements militaires les plus violents depuis un quart de siècle.
Le summum de cette tension s’illustre d'ailleurs par la guerre de l'eau, décidée par le Premier ministre indien Narendra Modi. L'Inde a la maîtrise des fleuves et en 1960, un traité du partage de l'eau a été signé sous l'égide de l'ONU, mais dorénavant, l'Inde veut couper l'eau des fleuves qui irriguent le Pakistan.
Islamabad a déjà constaté l'affaiblissement du débit du fleuve Chenab, l'un des trois placés sous son contrôle selon le traité. Cette mesure est directement considérée comme un acte de guerre pour Islamabad.
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