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Inde : le Premier ministre donne son feu vert à l'armée pour une riposte à l'attentat au Cachemire

L'armée indienne a "la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte" contre le Pakistan, après l'attentat qui a fait 26 morts au Cachemire.

Des manifestants se heurtent au personnel de sécurité lors d'une marche de protestation vers le haut-commissariat du Pakistan condamnant l'attaque touristique de Pahalgam, à New Delhi, le 24 avril 2025.

Crédit : Arun SANKAR / AFP

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Le Premier ministre indien Narendra Modi a donné mardi 29 avril son feu vert à une opération militaire en représailles à l'attentat meurtrier commis il y a une semaine au Cachemire, dont il impute la responsabilité au Pakistan voisin.

Au cours d'une réunion à huis clos, Narendra Modi "a dit aux forces armées qu'elles avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte indienne à l'attaque", a déclaré sous couvert d'anonymat à l'AFP une source gouvernementale.

Mardi 22 avril au Cachemire, région sur les contreforts de l’Himalaya, au moins quatre hommes armés ont tué vingt-six personnes, tous Indiens, sauf un Népalais. Depuis leur indépendance en 1947 sur les décombres de l’ex-empire britannique, l’Inde hindou et le Pakistan musulman se partagent et se disputent le Cachemire.

Des attentats y sont perpétrés régulièrement, mais c’est la première fois depuis des années que des civils sont frappés. Le Pakistan a de son côté nié toute implication dans ces opérations et a exhorté mardi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres à "conseiller à l'Inde" de faire preuve de "retenue".

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