La pandémie de coronavirus a bouleversé l'année 2020, avec une actualité anxiogène et des mauvaises nouvelles en pagaille. En France, plus de 60.000 personnes sont décédées de la Covid-19. On compte ainsi plus 1.700.000 victimes dans le monde.
Malgré cette année difficile, il y a tout de même eu quelques bonnes nouvelles qui peuvent donner des raisons d'espérer. En matière d'environnement, si la situation est toujours alarmante, les confinements dans le monde ont permis une baisse des émissions de CO2 significative. Une baisse qui atteint 7 %, selon le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).
Pour certains animaux, l'année 2020 a également été positive. Quelques espèces rares ont notamment profité des confinements pour se reproduire. Tour d'horizon des bonnes nouvelles de l'année pour les animaux.
Il semble qu'il s'agissait d'une accusation injuste. Mais le pangolin a bien profité de son statut d'animal "à l'origine de la pandémie". En Asie, le petit animal à écailles a été retiré de la pharmacopée de la médecine traditionnelle chinoise. L'État du Maharashtra en Inde a également lancé un plan de sauvegarde de l'animal pour cinq ans.
Il s'agissait de l'un des mammifères les plus braconnés dans le monde. Selon l’ONG Traffic, un million d’individus auraient été chassés au cours des dix dernières années.
Après les feux de forêts qui ont meurtri l'Australie, les biologistes croyaient le phalanger pygmée à queue zébrée éteint. Ce petit marsupial d'une dizaine de centimètres a pourtant survécu. Des scientifiques en ont retrouvé en Australie en décembre, rapporte le Guardian, alors qu'ils n'en avaient pas repéré depuis janvier 2020.
L'espèce en danger aurait des chances de survie sur l'île Kangourou, où elle a été retrouvée, à condition que des mesures de protections soient prises.
La biodiversité, ce n'est pas qu'en Australie. En France, le bouquetin a fait son retour dans les Pyrénées. Quelque 70 cabris ont été recensés en 2020. Après la disparition de ces animaux des Pyrénées françaises il y a plus d'un siècle, les efforts menés depuis 2014, notamment par le parc national des Pyrénées, ont donc payé.
C'est une nouvelle qui a ravit de nombreuses associations de lutte pour le bien-être animal, mais a suscité un vif débat. La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a annoncé fin septembre que la présentation d'animaux sauvages dans les cirques itinérants alla