Un adulte ayant une activité physique normale ne devrait pas dépasser la consommation de "50 grammes de sucre par jour, soit 6 à 7 sucres en morceaux, ce qui est très, très vite atteint", explique Sophie Coisne, journaliste à 60 millions de consommateurs. "Pour vous donner un exemple, parfois deux gâteaux, simplement au goûter, vous permettent d'atteindre la moitié de la dose recommandée", ajoute-t-elle.
Parmi les principaux édulcorants et alternatives au sucre, "on trouve l'aspartame, la stévia, le fructose ou encore, l'acésulfame k, un nom barbare qui désigne un édulcorant pas mal vendu dans les centres commerciaux (...) il peut être vendu sous forme de sucrette ou de poudre", décrit aussi Sophie Coisne dans Nous Voilà Bien !
Ces édulcorants "n'apportent pas ou quasiment pas de calories", précise la journaliste de 60 millions de consommateurs. "Mais en-dehors de ça, ce ne sont pas vraiment des produits que nous recommandons, parce que des études montrent un lien, par exemple, entre l'aspartame et les maladies cérébrovasculaires (...) l'acésulfame k provoque un risque accru de maladie coronarienne et de cancer. Et enfin, le fructose qu'on peut trouver également en boîte et en poudre, est lié à la maladie du foie gras", met en garde Sophie Coisne.
"C'est quand même dingue dans ce cas-là que ce soit toujours commercialisé ce genre de choses", s'exclame Flavie Flament dans Nous Voilà Bien ! "Parce qu'on estime que les gens ne doivent pas prendre de fortes doses. C'est donc à nous vraiment de consommer tout ça avec une grande modération et en étant bien conscient en tout cas des risques que l'on court", lui répond Sophie Coisne.
"Là où il faut faire attention, c'est que vous mettez une petite dose sucrée dans votre café, mais peut-être que vous mangez aussi des yaourt allégés, des pâtisseries allégées, des biscuits allégés. Et tout ça, c'est à chaque fois des édulcorants en plus", poursuit-elle.
"L'indice glycémique, c'est la capacité d'un aliment à augmenter votre taux de sucre dans le sang. Alors il peut l'augmenter très fortement, comme le sucre pur par exemple, ou très peu comme les lentilles", détaille la journaliste de 60 millions de consommateurs. Les sucres à faible indice glycémique "sont tous les édulcorants. On a cité les noms en début d'une raison pour laquelle ils ont beaucoup la cote parmi tous ces Instagramers et ces influenceurs".
Si on revient au sucre classique traditionnel, que ce soit du sucre blanc ou du sucre de canne, pour la santé, le bilan est le même, annonce Sophie Coisne. "Ils sont équivalents, c'est du saccharose des deux côtés. Et pour la planète, le sucre de canne a un peu plus voyagé. Donc après, chacun choisit son camp", précise-t-elle.
Quant au sucre de coco, le sirop de glucose, le sirop d'érable, "ce sont ce qu'on appelle les sucres naturels", spécifie la journaliste de 60 millions de consommateurs. En terme de prix, ils sont parfois extrêmement cher. "On peut arriver à du 50 euros kilo pour certains sucres naturels, donc attention au porte-monnaie, surtout en cette période", conclut-elle.
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