C'est un chiffre qui m'a interpellé ce matin. Seuls 44% des Français ont aujourd'hui des horaires de travail classiques. En gros, du lundi au vendredi et en journée. La grande majorité est en horaires décalés.
Vrai changement de société, le phénomène concerne désormais presque tous les corps de métier. À qui la faute ? À nous autres consommateurs. C'est ce qu'on peut lire dans le Progrès. Les besoins de la société de consommation et l'évolution du numérique appellent à un accès à des services 24h sur 24.
Dans cet esprit, le journal rappelle que la loi Macron de 2015 a élargi la possibilité d'ouverture des commerces le dimanche. À Paris, le taux d'ouverture dans les zones touristiques est passé de 17% en septembre 2015 à presque 30% en février 2017.
Ces salariés ont, pour certains, veillé tard dimanche 15 avril pour regarder l'intervention télévisée d'Emmanuel Macron. La presse a refait le match... que dis-je ? "Le combat" comme on peut le lire partout. "Macron au combat", titre ainsi Libération alors que le Parisien affirme que "Macron encaisse et castagne".
Certains quotidiens ont jugé le débat brutal. C'est l'avis du Figaro qui évoque un "pugilat verbal" et "une fonction présidentielle malmenée par deux journalistes très agressifs". "Deux pitbulls de l'interview", c'est comme ça que la Montagne qualifie Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel.
Il y a aussi ceux qui relèvent le sang-froid du chef de l'État. "De ce long match de boxe, Emmanuel Macron est ressorti sans égratignure ni goutte de sueur, écrit Nice Matin. Pour le quotidien , il a "le visage d'un président calme, déterminé et précis".
D'autres saluent l'habilité avec laquelle il a tenté de faire diversion. Pour l'Opinion, les deux interviews d'Emmanuel Macron, les frappes en Syrie et l'évacuation de Notre-Dame-des-Landes en feraient presque oublier la grève SNCF. On peut y lire "le sujet ne fait plus les unes et le chef de l'État est en train de gagner la bataille de l'opinion".
Certains se sont passés de regarder cet entretien... À commencer par les amis d'Esther et Jean Baptiste. L'Est Républicain s'intéresse à ce couple qui a organisé son propre mariage surprise. Comment ça ? Esther et Jean Baptiste avaient réuni famille et amis pour le baptême de leur fils, Marceau.
Une fois la cérémonie terminée, le couple invite tout ce beau monde à traverser la place, direction l'église. Ils réapparaissent quelques minutes plus tard en tenue de mariés. Je vous le disais, il n'y a plus de règle. Dimanche ou pas, on travaille désormais. Et même en mairie.
Commentaires