Les transports doivent être très fortement perturbés ce mardi 7 février en raison d'une mobilisation massive à travers la France contre la réforme des retraites. Du côté de la SNCF comme de la RATP, le ministre des Transports, Clément Beaune, prédit "une des journées les plus difficiles qu’on ait connues". Pour les salariés qui comptent tout de même se rendre au travail, la mission risque donc d'être plus compliquée que prévue.
Si une grève dans les transports n'autorise pas un salarié à ne pas travailler, il peut toutefois excuser un retard ou une absence, car celui-ci n'est pas tenu responsable du mouvement social. Deux conditions se posent alors à l'employé : il doit prévenir son employeur par tout moyen, afin que ce dernier puisse s'organiser et justifier de son retard ou de son impossibilité à se rendre au travail, "en présentant par exemple un justificatif délivré par la société des transports en grève", explique le site de la CFDT. Le salarié peut toutefois être considéré fautif si des moyens de transports de remplacement sont disponibles.
En revanche, l'employeur n'est pas obligé de payer les heures d'absence ou de retard de son employé. Il est en droit de faire une retenue sur salaire, qui doit alors être "strictement proportionnelle au temps d’absence du salarié".
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