En Direct
2 min de lecture
Un avion (illustration)
Crédit : BRUCE BENNETT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Je m'abonne à la newsletter « Économie »
Plusieurs syndicats, dont celui des pilotes de ligne, protestent contre le budget 2025 qui prévoit d'augmenter la fiscalité du transport aérien d'un milliard d'euros. Les professionnels du secteur n'excluent pas qu'à terme cette augmentation ait un impact réel sur le prix des billets d'avion. Mais de quoi sont composés précisément ces tarifs ?
Le calcul du coût des vols inclut d'abord le coût du kérosène, pour un quart du prix, et beaucoup de taxes. On recense 9 prélèvements différents. Une redevance pour l'aéroport, pour le contrôle aérien, pour circuler sur le tarmac, pour financer la DGAC, l'administration de l'aviation civile. Une taxe est aussi fléchée vers la sécurité des aéroports, une autre pour dédommager les victimes des nuisances sonores. Enfin, il ne faut pas oublier une éco-taxe. C'est ce poste qui pourrait augmenter prochainement. Mais aussi la TVA. Tout ça pèse pour les vols les plus courts jusqu'à 40% du prix du billet.
Quelle part du prix d'un vol termine dans les recettes des compagnies ? Le reste, environ la moitié du tarif du billet. Elles utilisent cet argent pour payer leurs avions et leur personnel. C'est seulement ensuite qu'on peut parler de bénéfices. On pourrait croire qu'il ne reste pas grand-chose, mais ça fait quand même un milliard d'euros pour Air France l'an dernier. Pour résumer, sur un Paris-Nice à 130 euros, c'est 52 euros de taxes, 51 euros pour la compagnie et 27 euros de carburant.
D'une compagnie à une autre, il convient d'abord de prendre en compte le niveau de service. Une compagnie low-cost aura des avions plus petits, ça fait moins de place pour les gens, mais aussi moins de carburant à mettre dans la cuve. Elles ont souvent des flottes mono-avions qui permettent de baisser les coûts de formation des pilotes et de réparation aussi. Pas de repas, pas d'écran à bord. Et puis, quand les avions partent des petits aéroports, Lorient ou Beauvais, ça fait des redevances moins importantes à payer pour la compagnie.
Au sein d’une même compagnie, on ne paye pas toujours le même prix que son voisin non plus. C'est le principe du "yield management". Plus l'avion se remplit, plus les places sont chères. Entre un billet acheté en promotion, longtemps à l'avance, et un billet flexible à la dernière minute, le prix peut facilement quadrupler.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte