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Emmanuel Macron à Roubaix le 25 mai 2023.
Crédit : Yoan VALAT / POOL / AFP
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Les assises des finances publiques s’ouvrent ce lundi 19 juin sous la direction d’Elisabeth Borne, la Première ministre. Objectif : couper dans les dépenses. Il s’agit d’une large réunion à Bercy, où le gouvernement devrait préparer certaines pistes d’économies, afin de rétablir les comptes de la France, qui restent dégradés, pour réduire le poids de la dette. C’est la fin du "quoi qu’il en coûte", ou plutôt "la nouvelle fin du quoi qu’il en coûte", qui a déjà été annoncée plusieurs fois.
La situation des finances est très dégradée, nous n’avons quasiment jamais autant dépensé, nous n’avons jamais payé autant d’impôts, et nous avons l'un des déficits les plus importants de la zone euro. Dans le programme transmis à Bruxelles, le gouvernement vise un retour à 3% du PIB de déficit public en 2027, contre 5% environ actuellement. Cela représente une dizaine de milliards de dépenses en moins chaque année à partir de 2024.
Le gouvernement a d'ores et déjà annoncé la suppression de l’aide fiscale à l’investissement locatif Pinel et la diminution des remboursements dentaires. Bruno Le Maire assure vouloir supprimer ce qu’il appelle les niches fiscales "brunes", c’est-à-dire les subventions à la consommation d’énergie fossile. Il s’agit de la détaxe sur le gazole consentie à certains secteurs professionnels.
On a réussi à faire baisser à réduire les dépenses publiques en France et leur part dans le PIB, quand celui-ci augmentait, grâce à la croissance ou à l’inflation. Ce phénomène s'est produit l’année dernière notamment, grâce à une forte inflation qui a fait gonfler les recettes des impôts plus vite que les dépenses. Toutefois, de nombreux plans se sont succédé, sans réelle efficacité.
Voilà trois ans que le gouvernement dépense sans compter, ainsi, le prix du milliard a chuté, avec le "quoi qu’il en coûte". Aussi, ce gouvernement a une assise politique fragile, sans majorité à l’Assemblée, il ne peut avoir l’autorité pour imposer des mesures difficiles, même s'il y est parvenu avec la réforme des retraites.
Mais depuis, comme pour se faire pardonner, le Président multiplie les nouvelles dépenses, comme l'augmentation des fonctionnaires, plan vélo, réforme du RSA, des lycées professionnels, augmentation des profs, investissements dans les nouvelles industries. Face à ce festival de la dépense compulsive, il n'est pas facile de remplir un panier percé.
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