Eau en bouteille, du robinet, minérale ou de source, laquelle faut-il boire ?

Face à l'inflation et la pollution, le marché de l'eau est en perpétuelle évolution. En bouteille, consignée, provenant du robinet ou d'une fontaine, quelle eau faut-il privilégier ?

Une bouteille d'eau (image d'illustration)

Crédit : Steve Johnson N / Unsplash

L'ANGLE ÉCO - Tout savoir sur le marché de l'eau à boire

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Chaque année, près de 8,7 milliards de bouteilles d'eau sont consommées par les Français. Bien qu'indispensable, le marché de l'eau dépend tout de même de la météo. L'année dernière, leur vente avait augmenté, mais cet été, dans le nord de la France, elles ont baissé de 4%. Sur une dizaine d'années, la consommation reste néanmoins plutôt stable.
Comme plusieurs autres produits, l'eau minérale n'a pas été épargnée par l'inflation. Son prix a ainsi augmenté de 6% en un an. Pour Denis Cans, le président de la Maison des Eaux Minérales Naturelles, cela reste encore raisonnable. "En moyenne, un litre d'eau en bouteille est vendu 20 à 25 centimes le litre, c'est trois fois moins cher qu'une baguette. C'est un produit qui est très abordable".

Que choisir entre l'eau minérale, l'eau de source et l'eau du robinet

Les eaux de source et les eaux minérales naturelles représentent la moitié du marché chacune. La différence entre les deux, c'est que l'eau minérale garantit un taux de minéraux et une qualité constante, qui peuvent varier en revanche dans une bouteille d'eau de source.

De son côté, l'eau du robinet représente une autre alternative, 200 fois moins chère. C'est une eau contrôlée et traitée au chlore. Pour ceux que cela dérange, il y a aussi des fontaines gratuites d'eau, à Thonon, à Evian, à Volvic, ou des habitants viennent y remplir des bouteilles régulièrement.

Il est aussi possible de venir se servir à Paris qui a aussi son eau de source, l'eau de Montmartre. Cette dernière provient de 600 mètres sous terre. En tout, la capitale compte trois fontaines gratuites, comme celle du square Lamartine. En plus d’être gratuite, l'eau provenant des fontaines ne pollue pas, car le problème de la bouteille d'eau, c'est la bouteille en plastique.

La consigne, l'objet de nombreux débats

Aujourd’hui, 60% des bouteilles en plastique sont récupérées et recyclées. Cependant, 40% d'entre elles, se retrouvent encore à la poubelle ou dans la nature. Pour améliorer le taux de collecte, le professionnel préconise une consigne.

"Cette consigne est déjà présente dans de nombreux pays d’Europe du Nord, elle a fait ses preuves avec des taux de collectes qui sont toujours supérieurs à 90%. Nous, on préconise la consigne, c'est l'objet de nombreux débats. Aujourd'hui, le gouvernement n'a pas encore tranché", explique l'expert.

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