C’est un étrange réflexe pris par certains utilisateurs des réseaux sociaux : associer la photo d'un ticket de caisse, à un message de colère. Aucune fierté de faire des achats dans cette démarche mais un moyen de dénoncer une hausse explosive des prix dans les grandes surfaces.
"Faites leur de la pub, chez Carrefour le prix d’un kilo de pomme de terre passe de 1,39 euros à 7,50 euros en une semaine" : un montage de deux filets avec des pommes de terres y est associé, "des voleurs, rien pour les producteurs", se déchaînent ainsi des clients d’un magasin Carrefour en Charente-Maritime (17).
La semaine dernière c’était un supermarché Leclerc qui essuyait la foudre des internautes, depuis la publication d’un ticket de caisse datant du mois de février. Issus cette fois-ci d’un magasin du Haut-Rhin (68), des pâtes étaient partagées comme étant deux fois plus onéreuses. Des publications qui ont été partagées 3.500 fois en 24 heures pour la première, et 11.000 fois pour la seconde depuis fin mars.
Cela interroge, en temps de guerre même si il s'agit d'un ennemi invisible, certains en profiteraient-ils pour augmenter les prix et nous saigner à blanc ? En fait non, il ne faut jamais exclure les erreurs humaines et les erreurs de perception.
Ce qui est troublant, c'est que l'on nous dit que les prix moyens n'ont pas augmenté depuis le début du confinement, et c’est vrai. Gardons nos deux exemples avec ces pommes de terres si coûteuses en Charente-Maritime. Contactée par les équipes du journal