C'est l'un des secteurs dont l'économie est la plus impactée par l'épidémie de coronavirus qui sévit partout dans le monde. À l'arrêt depuis plusieurs semaines, le monde du sport s'organise pour minimiser ses pertes, qui seront dans tous les cas conséquentes. De son côté, le ministère des Sports a publié ses premières estimations qui font état de 20 milliards d'euros perdus seulement pour l'année 2020, soit 25% de chiffre d'affaires évaporé.
Cette somme considérable englobe les manques à gagner des fédérations sportives et les événements annulés qui vont peser sur les salles de sport et les stades, qui sont les principaux distributeurs sur les recettes des clubs.
Rien que pour le football français, les professionnels tablent sur une perte d'un milliard d'euros, et encore, sans évoquer une annulation totale de la saison, comme cela a été officialisé pour le volley-ball ou le handball. Les organisateurs de la Ligue 1 espèrent une reprise de la saison à la mi-juin, quitte à ce que les matches se déroulent à huis-clos, afin d'obtenir les droits télévisés .
Autres événements reportés mais pas annulés, le tournoi du Grand Chelem de Roland-Garros et le Tour de France de cyclisme, dont les contours de l'organisation restent à préciser alors que le huis-clos total reste difficile à imaginer. Autre problématique sur laquelle les organisateurs devront plancher, celle des frontières, puisqu'Emmanuel Macron a annoncé qu'elles resteraient "fermées jusqu'à nouvel ordre" pour les pays non-européens.
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