Simone Veil a été élue en 2008 à l'Académie Française au fauteuil numéro 13, qui fut celui de Paul Claudel, de Pierre Loti, de Pierre Messmer, mais aussi celui de Jean Racine. Elle va entrer sous la Couple le 18 mars 2010. En 2012, François Hollande, président de la République, lui remet les insignes de grand-croix de la Légion d'honneur.
"Voilà une femme qui est entrée dans un monde d'hommes", résume Flavie Flament dans Jour J. "Effectivement, je pense qu'elle est en rêvait lorsqu'elle a écrit son autobiographie Une Vie (...) C'est vrai que c'était une sorte d'accomplissement", répond Sarah Briand, journaliste et auteure de Simone, éternelle rebelle.
"C'est une journée importante, parce que finalement c'est une journée de sortes de remerciements pour tout ce qu'elle a vécu dans sa vie et de l'autre côté du pont en face de l'Académie, il y a encore des manifestants qui disent : 'Pas d'avorteuse à l'Académie', donc de 1974 à cette date-là il y a encore des gens en France qui n'ont pas accepté ce projet de loi et qui le remettent encore en question", poursuit Sarah Briand.
Simone Veil tiendra parce que, comme tous les Académiciens, elle peut choisir ce qui apparaît sur son épée. Elle choisira son fameux matricule d'Auschwitz 78651 gravé sur son épée. "Elle a souhaité mettre son matricule, mais elle a aussi choisi d'y mettre les flammes des fours crématoires, la devise de la France et de l'Europe. Il y a aussi un visage de femme, qui est celui de sa mère et celui de toutes les femmes pour lesquelles elle a porté tous ses combats toute sa vie", décrit la journaliste. Et le le 1er juillet 2018, Simone Veil entre au Panthéon. Emmanuel Macron rendra hommage à celle qui aura rendu justice.
Tous les jours dans Jour J, de 20h à 21h sur RTL, Flavie Flament vous fait découvrir les grands moments d’actualité qui ont marqué la mémoire collective.
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