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3 min de lecture
Agriculteurs dans un champ (illustration)
Crédit : Christof STACHE / AFP
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Réchauffement climatique oblige, Groupama verse de plus en plus d'indemnités aux agriculteurs. L'assureur a versé 250 millions d'euros aux agriculteurs en 2019. Un chiffre en hausse année après année à cause du réchauffement climatique et commence à peser sur le budget des assurances. Groupama est un bon thermomètre puisqu'il assure plus de la moitié des surfaces agricoles en France, soit 42.000 exploitations.
Si je m'intéresse au versement de ces primes aujourd'hui, c'est parce que ça illustre parfaitement les difficultés et les injustices du monde agricole. Le monde agricole a été victime de la sécheresse, de la grêle et du gel en 2019. Cela explique ces 250 millions d'euros d'indemnités, mais on voit bien que les coups durs climatiques s'accumulent depuis quelques années.
Du coup, on pourrait se dire que ça coûte de plus en plus cher de s'assurer pour les agriculteurs, et bien c'est encore plus pervers que ça. En fait, quand on regarde les chiffres dans le détail, on constate que l'assurance multirisque climatique ne couvre que les agriculteurs les plus riches. En effet, les indemnités, l'an dernier, ont été versées à 64% aux céréaliers qui faisaient du blé tendre, à 4% aux arboriculteurs et à 1,8% aux producteurs de légumes.
Cela signifie que nos agriculteurs ne s'assurent pas car ils n'en ont pas les moyens. Vous avez un peu moins d'une exploitation sur trois qui est assurée. Dans la moitié des cas, ce sont les plus riches qui le font : les céréaliers et les viticulteurs. Vous avez moins de 5% des arboriculteurs qui sont assurés par exemple. Alors les paysans assurent malgré tout leurs bâtiments et leur matériel, comme les tracteurs, mais pas la production annuelle.
Résultat : quand il y a une mauvaise année, une météo catastrophique, et bien c'est la chute. Depuis 2014, on enregistre en moyenne plus de 1.000 faillites d'exploitation par an. Mais avec tous les dérèglements du climat, c'est un risque énorme pour nos agriculteurs mais qui est quasiment insoluble.
On a d'abord des agriculteurs en situation de grande pauvreté (1 sur 5 n'a pas pu se verser de salaire en 2017). L'assurance devient un luxe superflu quand vous avez connu une mauvaise année climatique et quand vous vendez à perte vos productions à la grande distribution, ce qui est la tendance de ces dix dernières années. À un moment, vous n'avez plus de trésorerie.
Il y a également ce système qu'on appelle "l'assurance multirisque climatique", qui est prise en charge en grande partie par l'État. Mais là encore, c'est mal adapté à la réalité du monde agricole. Vous avez une franchise, l'indemnité ne fonctionne que si vous avez perdu plus de 30% de votre récolte et le paiement arrive trop tard après le sinistre.
Finalement, l'agriculteur est une énigme pour l'assureur car, plus les années passent, et plus l'assureur voit le nombre de personnes à indemniser augmenter. Problème, il n'a personne en face pour payer une assurance alors que son année se passe sans accident.
Mon plus concerne tout d'abord l'ouverture à la concurrence pour les métros et RER en Ile-de-France, qui arrive bientôt. Valérie Pécresse, la présidente de la Région et gestionnaire du réseau de transports en commun, l'annonce ce mercredi 5 février dans Le Parisien.
Comme dans les autres régions de France, elle va lancer, à partir de 2023, des appels d'offres pour confier la gestion des trains de banlieue et des métros à de nouveaux acteurs privés. La SNCF et la RATP n'auront plus forcément les contrats. Un moyen de faire baisser les prix, d'avoir du nouveau matériel roulant et peut-être plus de ponctualité.
Concernant le coronavirus, quarantaine obligatoire pour quelques grands patrons chinois. Le dirigeants de Huaweï, Xiaomi ou ZTE seront présents au grand salon mondial du téléphone mobile qui se tient à Barcelone, à la fin du mois. À cause du coronavirus, tous ces patrons chinois vont devoir arriver 15 jours plus tôt en Catalogne, et vivre en quarantaine avant de pouvoir montrer leurs nouveaux modèles au salon.
15/20 à Twitter qui va chasser aussi les "fake news" avant les élections américaines. C'est la même note qu'à Youtube. Twitter rejoint le mouvement et signalera les contenus, tweets, photos ou vidéo "falsifiées" pendant la campagne. Le réseau pourra retirer ces contenus ou les signaler avec un symbole.
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