L'annonce n'a pas manqué de donner le sourire à de nombreuses familles et touristes. Le Puy du Fou, parc d'attraction vendéen réputé pour ses fresques historiques, a fait part de sa réouverture le jeudi 11 juin. Initialement programmé au mois d'avril mais repoussé en raison de la crise sanitaire, le début de la saison du Puy de Fou ne manque pas de réjouir son président. Nicolas de Villiers a confirmé la réouverture de son parc à cette date : "Je confirme une réouverture le 11 juin. C'est une nouvelle formidable, [...] une très bonne nouvelle pour la France".
Nicolas de Villiers explique qu'Emmanuel Macron "a tranché hier en Conseil de défense pour donner l'autorisation à tous les sites de loisirs, dont le Puy du Fou fait partie, de rouvrir" et que "cela a bien été confirmé par le secrétaire d'Etat au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne" . Le président du parc vendéen précise que cette réouverture se fera "à condition de respecter un certain nombre de normes sanitaires".
Le président du Puy du Fou s'est montré soulagé de la réouverture de son parc : "La bonne nouvelle, c'est que l'ouverture nous permet de voir les choses avec sérénité puisque les réservations reprennent et que nous allons pouvoir accueillir nos visiteurs". "La machine économique est donc relancée" a-t-il ajouté en précisant que "les visites seront organisées de façon à ce que les distances soient toujours respectées entre les personnes, sur l'ensemble de nos sites".
Plus tôt dans la journée ce jeudi 21 mai, son père et fondateur du Puy du Fou Philippe de Villiers, avait laissé entendre dans un tweet que le président a tranché lui-même, contre l'avis de son Premier ministre. "Je crois que le président de la République a cherché à faire la lumière, là où il y avait une forme d'absence de réponses" a affirmé Nicolas de Villiers en ajoutant qu'il n'était "pas là pour compter les points entre l'Élysée et Matignon".
Pour rappel, il y avait eu des tensions entre Philippe de Villiers et Édouard Philippe lorsque le Premier ministre avait refusé d'ouvrir le parc au mois de mai. Pour calmer la colère de Philippe de Villiers, dont il est très proche, Emmanuel Macron l'avait alors appelé plusieurs fois pour lui dire qu'il ne laisserait pas tomber le parc vendéen. Son appel a donc été entendu.