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Ce sont les autorités françaises qui "ont été informées de cette exécution par l'intermédiaire" de Sophie Pétronin (Image d'illustration).
Crédit : PASCAL GUYOT / AFP
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Jean-Marie Bockel revient sur la mémoire de son fils, Pierre, tué avec 12 autres militaires dans un accident d'hélicoptère au Mali, durant une opération menée contre des jihadistes dans le cadre de l'opération Barkhane.
Le sénateur retient avant tout que c'était "un soldat parmi les autres". "Nous sommes une famille parmi les autres. Les fonctions, les grades c’est une autre chose. Aujourd’hui ça n’existe, pas, nous sommes dans la peine et la fierté. Avant d’être un militaire c’était un bon fils, un bon frère, avec une fiancée qu’il aimait.", raconte-t-il. C'était sa quatrième mission extérieure. 'Il essayait de minimiser les risques mais il les savait", assure Jean-Marie Bockel.
L'ancien ministre décrit un fils qui "était discret sur l’aspect opérationnel de ses missions". "Mais
il nous parlait de sa mission, de son engagement là-bas, ce qu’il allait, ce
qui n’allait pas. Des engagements sur sa présence, de la camaraderie qu’il y
avait sur place, comme pour l’ensemble des régiments à Gao. La dimension
humaine était importante, il avait conscience du sens de son engagement".
Pour lui, questionner la présence française dans ce pays d'Afrique de l'Ouest est "légitime". "Autant quand la décision d'intervenir a été prise, cela avait un sens. Aujourd’hui
l'opération s’est inscrite dans la durée et c’est là que les questions apparaissent." Il pointe notamment "des alliés qui sont là que pour les fonctions logistiques." "Le G5 Sahel rencontre aussi des difficultés sur le plan militaire
et le développement. Combien de temps cela va-t-il durer, comment transformer
cette présence ?", s'interroge le membre de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées au Palais du Luxembourg.
"Et en même temps, relève-t-il, si nous partions demain matin ce serait très
vite le chaos, on verrait par les négatives l’importance de notre présence. La question
n’est pas de partir mais de comment faire pour que cet engagement ne soit pas
sans fin, avec sur le terrain beaucoup de tension, de l’incompréhension, des
manipulations", analyse le sénateur UDI. "Les soldats aussi parlent de ça, mais en attendant ils sont
là, ils ont conscience de la nécessité de l’engagement dans le temps présent", relate-t-il.
La cérémonie d'hommage "sera un moment important" pour la famille Bockel. "Nous attendons ce moment
de rassemblement, de cohésion dont on a besoin pour la famille, pour la mémoire
de notre héros et de notre pays, qui doit être uni dans les épreuves", conclut-il.
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