La grève SNCF de ce mercredi 6 juillet s'annonce comme le premier acte d'un été galère, en fonction des négociations qui s'ouvrent ce mercredi 6 juillet. En effet, direction et syndicats se retrouvent pour parler rémunération dès ce mercredi matin.
Il s'agit de la principale raison de la grève et c'est pour cela qu'on parle d'une "grève carrée" qui ne devrait durer que 24 heures. Les cheminots demandent des augmentations générales. Il n'y en a pas eu une seule depuis 2014. Il y a toutefois eu des mesures de primes : 600 euros pour les conducteurs et 300 euros pour les contrôleurs sur les TGV Paris/Lyon/Marseille en décembre dernier. La direction réfléchit aussi à des revalorisations individuelles pour les plus bas salaires. Mais cela ne suffit pas selon les cheminots qui subissent l'inflation actuelle qui frôle les 6%.
La direction met aussi en avant ceux qui ont bénéficié de la GVT comme on dit à la SNCF. Dans ce cas-là, il s'agit d'évolutions de carrière liées à l'ancienneté. Mais il s'agit aussi d'évolution hiérarchique avec plus de responsabilités.
À la SNCF, les barèmes des premières qualifications sur l'échelle des salaires sont sous le Smic et compensés par une prime. Les nouveaux cheminots ont aussi perdu un certain nombre d'avantages depuis le changement de statut il y a deux ans et demi.
La grogne est également nourrie par des changements de planning au dernier moment et l'ouverture à la concurrence sur les TER. Les syndicats s'appuient aussi sur les derniers propos de leur PDG, Jean-Pierre Farandou qui a annoncé un été record pour la SNCF (donc des rentrées financières supplémentaires) : 8 millions de billets, en hausse de 10% par rapport à l'été 2019.
Assemblée nationale - Elisabeth Borne prononce son discours de politique générale ce mercredi. Elle doit annoncer son plan pour gouverner la France sans majorité absolue. Un discours qu'elle prépare depuis dix jours.
Syrie - 35 mineurs et 16 mères ont été exfiltrés mardi des camps de réfugiés du nord de la Syrie. C'est la première fois qu'un tel rapatriement est organisé. Certains de ces femmes sont soupçonnés d'avoir été des jihadistes.
Royaume-Uni - Le chef du gouvernement britannique Boris Johnson a vu deux de ses ministres démissionner mardi. Ces derniers étaient excédés par les scandales à répétition visant le Premier Ministre.
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