Nuit après nuit, l'hôpital perd des soignants. À Rennes, à Orléans, à Dreux ou encore à Bordeaux, les services d'urgence sont désormais fermés. La nuit, environ 60.000 postes d'infirmiers sont vacants, 1.500 du côté des urgentistes.
Selon les syndicats, 180.000 infirmiers encore en âge d'exercer ont jeté l'éponge ces dernières années. Il y a en plus moins de renforts qui arrivent puisque 30% des jeunes infirmiers abandonnent dans les cinq ans après leur diplôme. En cause, les conditions de travail à l'hôpital.
Résultat, ceux qui restent s'épuisent. Selon une étude, 58% des médecins étaient en burn-out en juin dernier. Un chiffre qui n'a pas dû s'arranger depuis, car la pression a continué d'être forte toute l'année.
Ce mal-être est en plus aggravé par les plans blancs que les établissements activent non plus pour des raisons exceptionnelles, mais pour pallier ce manque de personnel. Ils permettent aux cadres de santé d'annuler des repos, de rappeler des personnels sur leurs week-ends ou encore d'exiger des durées de vacances moins longues. Un mode de fonctionnement mentalement épuisant pour les soignants.
La dernière raison est le salaire. Les neuf milliards d'euros du Segur ont été vécus comme une rustine. Les soignants prennent notamment l'exemple de la prime de nuit : un euro de prime de l'heure seulement pour les infirmiers.
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