Il a 75 ans et fait partie des 500 plus grosses fortunes françaises. Ce chef d’entreprise dans le domaine des assurances est placé depuis le samedi 21 mai en détention provisoire, mis en examen - entre autres - pour traite d'êtres humains mineurs, viols sur mineurs, et participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un enlèvement ou une séquestration en bande organisée.
Après une minutieuse enquête qui a mobilisé
une bonne partie des effectifs de la Brigade de Protection des Mineurs (BPM) de
la PJ Parisienne, c’est tout un système qui a été découvert par les policiers.
Selon les informations de RTL, une jeune femme de 22
ans s’est présentée aux policiers parisiens en mars dernier. Elle leur a
expliqué que depuis 5 ans, elle était "captive" d’un homme
richissime, qui la logeait dans un de ses appartements et la violait à
plusieurs reprises. Pire encore, alors que selon ses dires, elle devenait "trop âgée pour lui", la jeune femme aurait été forcée de trouver
une "remplaçante" pour prendre sa suite. C’est ainsi qu’une jeune
fille de 14 ans aurait ensuite été logée dans cet appartement.
La plaignante est parvenue à filmer le PDG et la jeune
fille de 14 ans ensemble dans un lit. Cette vidéo a été confiée aux enquêteurs.
L’histoire ne s’arrête pas là. Alors que le PDG est au courant de l’existence de cette vidéo, il va tenter de faire taire la plaignante. La justice le soupçonne d’avoir voulu mettre sur pied une équipe pour enlever la jeune femme, saisir la vidéo, et la forcer à quitter la France. Pour cela, le septuagénaire aurait sollicité sa femme, deux employés de sa compagnie, une jeune femme proche de la plaignante, ainsi qu’un ancien membre du GIGN, ayant quitté le groupe d'élite il y a 20 ans.
Tous les cinq ont été interpellés la semaine dernière, et mis en examen samedi pour "non-dénonciation d’agression sexuelle sur mineur, et participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un enlèvement ou une séquestration en bande organisée". Ils ont été placés, eux aussi, en détention provisoire, a confirmé le Parquet de Paris auprès de RTL. Leurs rôles et leurs objectifs respectifs restent encore à déterminer à ce stade.
Selon nos informations, les enquêteurs ont aussi retracé le passé de cet homme. Ils ont découvert l’existence d’au moins 7 jeunes femmes, mineures ou jeunes majeures, qui se sont succédé dans cet appartement. L’enquête a permis de déterminer qu’il s’agissait de jeunes filles aux profils similaires : désœuvrées ou fugueuses, en rupture avec leur famille ou la société.
Toujours le même mécanisme en place, une fois atteint la vingtaine d’années, le PDG disait se désintéresser d’elles et leur demandait d’aller trouver une jeune fille plus jeune pour prendre leur place dans l’appartement.
RTL a tenté de joindre l’avocate du principal mis en cause qui n’a pour le moment pas répondu à nos sollicitations.
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