À deux mois
des vacances d'été, et en pleine crise du coronavirus, les Français
-principalement ceux ayant déjà fait des réservations à l'étranger- se
demandent où ils vont bien pouvoir partir. Ou même s'ils vont pouvoir partir,
tout court. Le gouvernement devrait donner davantage de réponses sur ce point
d'ici début mai.
Mais les
recommandations sont claires : il vaut mieux éviter l'étranger et privilégier
les vacances en France, même si des incertitudes demeurent concernant l'ouverture des plages ou la tenue des marchés.
Le plus
compliqué, c'est en fait pour les vacanciers les plus organisés. Ceux qui ont
réservé il y a plusieurs mois. C'est le cas par exemple de Maëlle, qui a prévu
de passer une semaine au Maroc en août. Tout est déjà pratiquement payé.
Maintenant, elle attend.
"Aujourd'hui,
je n'ai aucune information. Je ne sais pas si on aura le droit de sortir du
territoire. Si le Maroc aura ouvert ses frontières. (…) Le problème c'est la
visibilité et l'argent immobilisé… Mais je comprends que les clubs de vacances
n'aient pas forcément envie de tous nous rembourser. Ça pourrait peut-être
mettre en péril l'équilibre financier", témoigne cette mère de famille.
Maëlle n'a
pas envie d'annuler car elle a peur de perdre de l'argent. Pareil pour Agnès,
qui devait partir dans un camping en Bretagne. Elle attend de voir si ça
ouvrira et dans quelles conditions. "Si on nous dit que c'est pour rester
dans le mobile-home et que tout ce qui est fête et tout ça n'aura pas lieu… Si
on ne peut pas se retrouver tous ensemble, ça n'a aucun intérêt. Je préfère
rester dans ma maison."
De leur
côté, les clubs de vacances réfléchissent à mettre en place des conditions de réservation et d'annulation plus flexibles pour cet été.
Déconfinement - Où en est-on au niveau des masques ? C'est une question que tout le monde se pose encore alors que le port d'un masque pourrait être obligatoire dans les transports à partir du 11 mai. À ce sujet, l'Île-de-France travaille pour équiper gratuitement tous les voyageurs en masques réutilisables, au moins les premières semaines.
Éducation nationale - L'Élysée a annoncé jeudi 23 avril que le retour à l'école à partir du 11 mai se ferait sur la base du volontariat des parents et sans obligation. Une décision qui hérisse les enseignants, contraints d'assurer les cours en physique et à distance.
États-Unis - Plus de 3.000 morts : c'est le dernier bilan journalier enregistré par les États-Unis, l'un des pires depuis le début de l'épidémie. Le pays pourrait dépasser la barre des 50.000 morts dès aujourd'hui. Mais l'administration Trump continue de mettre en place les premières mesures de déconfinement.
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