Des milliers de personnes ont défilé dans la rue un peu partout en France, 107.000 selon la police, trois fois plus selon les manifestants, à la demande de la CGT, ce mardi 18 octobre. Elle avait appelé à se mobiliser pour les salaires, et contre les réquisitions dans les raffineries TotalEergies.
La CGT a annoncé poursuivre le mouvement mercredi, mais jusqu'à la mi-journée, peut-être synonyme d'un essoufflement. Malgré cela, dans les stations-service, la situation s'améliore un peu. En effet, 25 % d'entre-elles sont en rupture contre 30 % dimanche, selon Élisabeth Borne. Cela fait quand même une station sur cinq, ce qui suffit à bloquer le pays et empêcher les gens d'aller travailler, comme dans le secteur du tourisme.
Laurent Duc, président de l'UMIH Hôtellerie Française fait part de son mécontentement contre le mouvement de grève : "Cela fait deux ans qu'on essaie de survivre. On a besoin de nos salariés, il faut qu'ils soient présents. Ils prennent les transports en commun ou ils prennent leur voiture pour venir travailler. Quand on n'a plus d'essence, on fait comment ? C'est nous qui subissons, on est tributaires de tout cela."
Et de poursuivre : "Il faut que la nation ait conscience que l'on a fait beaucoup d'efforts pour tout le monde, il faut peut-être partager certaines difficultés. On n'a pas l'impression que dans les groupes qui font grève actuellement, les salariés soient les plus défavorisés."
Guerre en Ukraine - L'État-major russe a reconnu une situation tendue sur le terrain en Ukraine. Parallèlement, Moscou prévoit d'évacuer la ville de Kherson, pour la "mettre en sécurité".
Meurtre de Lola - Emmanuel Macron a reçu les parents de la jeune victime à l'Élysée, et leur a promis un soutien administratif et logistique pour préparer les obsèques.
Assemblée nationale - Le 49.3 devrait être déclenché ce mercredi à l'Assemblée. Il sera utilisé sur le projet de budget du gouvernement. L'exécutif accuse les oppositions de faire traîner le débat.