Faute d'accord sur des hausses des salaires avec la CGT, la grève chez TotalEnergies se poursuit samedi 15 octobre dans les raffineries, et avec des conséquences toujours importantes sur de nombreux secteurs d'activité affectés par la pénurie de carburants.
La mobilisation avait déjà été reconduite sur deux sites, jusqu'à mardi pour la raffinerie de Normandie située près du Havre, la plus importante de France, et mercredi pour celle de Donges (Loire-Atlantique). "Le mouvement a été reconduit dans les trois établissements" de la Mède (bio-raffinerie dans les Bouches-du-Rhône), de Feyzin (raffinerie dans le Rhône) et de Flandres (Nord), a indiqué samedi matin Éric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe, à l'AFP, sans donner plus de précisions.
"Les faisceaux d'informations que je reçois à droite à gauche, il n'y a pas de soucis, ça tient jusqu'à mardi", avait indiqué vendredi Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe. "Ici, à Flandres, ce sont les réquisitions qui touchent le moral des grévistes. S'il n'y a pas de réquisitions ce week-end, ça devrait nous aider" à le passer, avait-il ajouté. Le tribunal administratif de Lille a rejeté vendredi le recours en référé-liberté déposé par la CGT qui contestait la légalité de la réquisition par la préfecture de personnels grévistes dans ce dépôt de carburant.
Plusieurs sites comptent poursuivre le mouvement jusqu'à faire la jonction avec la journée de "mobilisation et de grève" interprofessionnelle de mardi à laquelle ont appelé la CGT, FO, Solidaires et la FSU. Dans cette perspective, des appels à la "grève générale" ont été lancés, notamment dans les transports (SNCF, RATP, dockers) et dans la fonction publique.
Une marche contre "la vie chère et l'inaction climatique", à l'appel de Jean-Luc Mélenchon et de la Nupes, doit également avoir lieu dimanche.
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