Il y a un mois, le déluge faiblissait enfin au sud de l'Espagne et la région de Valence découvrait l'impensable : au moins 230 personnes sont mortes dans des inondations monstres. Les dégâts sont toujours difficiles à chiffrer mais se calculeront sûrement en milliards d'euros. De nombreuses vies ont également été brisées et le sentiment d'abandon domine toujours, provoquant la colère des rescapés, qui manifestaient ce samedi 30 novembre à Valence.
La population oscille toujours entre désarroi et rancœur et c'est le président de la région, Carlos Mazón, qui est dans le collimateur.
Plusieurs manifestants ont posé, sur les murs de certains bâtiments, leurs mains pleines de peinture rouge, un moyen de demander la démission de certains responsables politiques. "Les politiques ne nous ont pas aidés du tout. C'est le peuple qui s'est débrouillé seul", assure Carlos. "Ils ont fait les fiers devant les caméras, ont fait croire qu'ils se préoccupaient de nous, mais ils ne nous ont même pas regardés", abonde un de ses amis.
Dans la foule se trouvent tous les profils. Mais les jeunes sont nombreux à être venus protester. C'est le cas de Clara. "C'est pour dire à Mazón que c'est un incompétent, un inutile, qu'il n'aurait pas dû être aux manettes dans une telle situation. Il nous a alertés trop tard et il y a beaucoup plus de morts que ce qu'il dit, mais il continue de mentir", cingle-t-elle. "Les secours continuent de sortir des corps des décombres. Et il y a quatre jours, ils ont commencé à chercher des victimes dans la région d'Albufera. Le nombre de victimes va continuer d'augmenter", assure la jeune manifestante.
Devant la colère de la foule, les autorités ont été contraintes de modifier le tracé de la manifestation. Si elle est plus courte, le message sur les banderoles reste le même : "Démission du gouvernement d'assassins".
Censure - Michel Barnier sera-t-il toujours Premier ministre la semaine prochaine ? Lundi, si le chef du gouvernement décide d'utiliser le 49-3 pour le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, il s'exposera alors à une motion de censure que pourrait voter le Rassemblement National. "La balle est entre les mains du gouvernement", a jugé Jordan Bardella, président du RN.
Romans-sur-Isère - Deux manifestations ont eu lieu à Romans-sur-Isère (Drôme), un an après la mort du jeune Thomas à Crépol : l'une était organisée par des mouvements d'ultra-droite, l'autre par des antiracistes. Mais il n'y a eu aucun débordement, les deux cortèges ne se sont jamais approchés à moins d'un kilomètre.
Colère agricole - Les agriculteurs soufflent le chaud et le froid sur le gouvernement. Le chaud avec la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs, qui se disent "satisfaits" des mesures de simplification annoncées par la ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard. Mais ils soufflent également le froid, avec notamment la confirmation de la mobilisation de décembre.
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